A l'appel de la CGT, plusieurs centaines de salariés du BTP sont descendus dans la rue lundi à Paris pour exiger la «retraite à 55 ans». La raison : la pénibilité de leur travail.
Quelque 2.000 salariés du BTP selon les organisateurs (700 selon la police), sont partis à 13h30 de la place de l'Alma pour se rendre devant la Fédération française du Bâtiment dans le 16e arrondissement lundi. Lancée par la CGT, cette manifestation sinscrivait comme point d'orgue à la «semaine d'action sur l'emploi, les salaires, la pénibilité et la retraite à 55 ans» dans le BTP.
Venus de toute la France, les manifestants ont ainsi souhaité dénoncer à la FFB le «mutisme» de la Fédération patronale de la branche quant au sujet de la retraite à 55 ans. «Le Medef vient de nouveau de reporter la réunion de négociation sur la pénibilité prévue initialement le 2 mai et aujourd'hui nous sommes face à un mur patronal que nous avons voulu symboliser ici», a déclaré Eric Aubin, secrétaire de la fédération CGT-construction.
Eric Aubin a ajouté que la CGT souhaitait «la reconnaissance de la pénibilité dans un secteur (le BTP) où l'espérance de vie est inférieure de 7 ans à celle d'un cadre et, donc, la mise en place de la retraite à 55 ans».
Selon la CGT, «il s'agirait d'une mesure d'équité, de justice sociale, qui permettrait de modifier l'image d'une profession bien ternie par les conséquences de politiques menées depuis des décennies».
Au-delà de la retraite à 55 ans, la CGT demande également «des emplois stables» dans le BTP, qui «emploie 135.000 intérimaires», ainsi quune «revalorisation de 20% des salaires». Et Eric Aubin, de conclure sur le cas dun «salarié hautement qualifié qui après 15 ans d'ancienneté ne perçoit que 1.250 euros net par mois».
Venus de toute la France, les manifestants ont ainsi souhaité dénoncer à la FFB le «mutisme» de la Fédération patronale de la branche quant au sujet de la retraite à 55 ans. «Le Medef vient de nouveau de reporter la réunion de négociation sur la pénibilité prévue initialement le 2 mai et aujourd'hui nous sommes face à un mur patronal que nous avons voulu symboliser ici», a déclaré Eric Aubin, secrétaire de la fédération CGT-construction.
Eric Aubin a ajouté que la CGT souhaitait «la reconnaissance de la pénibilité dans un secteur (le BTP) où l'espérance de vie est inférieure de 7 ans à celle d'un cadre et, donc, la mise en place de la retraite à 55 ans».
Selon la CGT, «il s'agirait d'une mesure d'équité, de justice sociale, qui permettrait de modifier l'image d'une profession bien ternie par les conséquences de politiques menées depuis des décennies».
Au-delà de la retraite à 55 ans, la CGT demande également «des emplois stables» dans le BTP, qui «emploie 135.000 intérimaires», ainsi quune «revalorisation de 20% des salaires». Et Eric Aubin, de conclure sur le cas dun «salarié hautement qualifié qui après 15 ans d'ancienneté ne perçoit que 1.250 euros net par mois».