La fédération CGT de la construction a appelé les salariés du secteur à manifester jeudi à Paris, Lille, Lyon et Bordeaux pour la défense de l'emploi, la reconnaissance des métiers pénibles et le droit à la retraite à 55 ans.
Le syndicat attend "2.000 à 3.000" personnes à la manifestation parisienne, qui démarrera à 11h00 place du Trocadéro (XVIe arrondissement), pour se terminer devant le siège du Medef (VIIe), a précisé à l'AFP Philippe Christmann, secrétaire fédéral.
"Cette manifestation sera une prise de conscience de tous les dangers qui guettent notre métier: pénibilité, accidents mortels, invalidité, maladies professionnelles (amiante, plomb, goudrons, poussières...)", a expliqué le secrétaire fédéral.
Devant le siège du Medef, les manifestants observeront une minute de silence et s'allongeront "en hommage aux 162 salariés morts en 2002 au travail", a ajouté M. Christmann, selon lequel aucune délégation ne doit être reçue au terme de cette action symbolique.
"Nous demandons depuis plusieurs années la retraite à 55 ans pour les métiers pénibles. Les employeurs sont d'accord avec cette revendication mais affirment qu'ils n'ont pas les moyens de la financer", a indiqué le responsable cégétiste, soulignant que "la moyenne de vie d'un salarié de la construction est de sept ans de moins qu'un cadre".
La CGT-Construction (bâtiment et travaux publics, carrières, cimenteries, etc.) revendique également de "véritables créations d'emplois" dans un secteur "confronté de plus à la précarité, avec des contrats d'intérim ou de chantier", selon M Christmann.
"Cette manifestation sera une prise de conscience de tous les dangers qui guettent notre métier: pénibilité, accidents mortels, invalidité, maladies professionnelles (amiante, plomb, goudrons, poussières...)", a expliqué le secrétaire fédéral.
Devant le siège du Medef, les manifestants observeront une minute de silence et s'allongeront "en hommage aux 162 salariés morts en 2002 au travail", a ajouté M. Christmann, selon lequel aucune délégation ne doit être reçue au terme de cette action symbolique.
"Nous demandons depuis plusieurs années la retraite à 55 ans pour les métiers pénibles. Les employeurs sont d'accord avec cette revendication mais affirment qu'ils n'ont pas les moyens de la financer", a indiqué le responsable cégétiste, soulignant que "la moyenne de vie d'un salarié de la construction est de sept ans de moins qu'un cadre".
La CGT-Construction (bâtiment et travaux publics, carrières, cimenteries, etc.) revendique également de "véritables créations d'emplois" dans un secteur "confronté de plus à la précarité, avec des contrats d'intérim ou de chantier", selon M Christmann.