Selon l’enquête annuelle Ipsos-Le Moniteur, les salaires des cadres du BTP ont progressé de 3,2 % en 2005. Toutefois, les disparités persistent selon les secteurs d’activité et les régions.

Alors que les entreprises tablaient sur des hausses de 2,7 %, les salaires des cadres du BTP ont progressé de 3,2 % en 2005, contre 3 % en 2004 et 2,9 % en 2003, selon l’enquête annuelle Ipsos-Le Moniteur*. Parmi les sept secteurs d’activité étudiés, c’est l’ingénierie qui enregistre la plus forte évolution, à +3,3 %.

Mais les salaires varient en fonction des secteurs d'activités ! Ainsi, un ingénieur conducteur de travaux débutera en moyenne à 27 500 € dans une entreprise d'électricité contre 34 500 € dans le génie climatique.
De même, l'implantation géographique de l'entreprise intervient également dans le niveau salarial ! La moyenne des rémunérations en Ile-de-France est ainsi plus élevée qu'en province. A titre d’exemple, le salaire d'un technicien d'atelier ou de matériel avec 10 ans d'expérience peut être supérieur de 20 % en Ile-de-France.
L’enquête révèle en outre que de fortes augmentations de salaires sont à prévoir pour les 5 à 10 ans à venir. En effet, dans un contexte de pénurie de cadres confirmés dans le BTP, les phénomènes de surenchères salariales devraient se poursuivre. Et ce, notamment dans des fonctions telles que conducteur de travaux, ingénieur de bureau d’études, chargé d’affaires ou technicien de maintenance en génie climatique et en électricité.



* Enquête téléphonique réalisée fin novembre 2005 auprès de 535 DRH ou directeur généraux d’entreprises du BTP et de l’ingénierie de 10 salariés et plus. Au total, douze fonctions dans sept secteurs d’activité (génie climatique, gros œuvre, TP, second œuvre, électricité, routes et Ingénierie bureau d’études) ont été passées au crible.



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