Selon lassociation Droit au logement (Dal), onze des douze familles avec enfants expulsées jeudi matin d'un immeuble squatté depuis six ans à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ont préféré camper devant la mairie plutôt que daccepter les nuits dhôtel proposées.
«Les familles ont décidé de camper jusqu'à ce qu'elles obtiennent un logement décent à Saint-Ouen», a expliqué un représentant du Dal.
Le préfet de Seine-Saint-Denis a confirmé dans un communiqué l'opération d'évacuation menée au 4 rue Jules Verne avec le concours de la police pour vider cet immeuble de ses occupants (82 adultes et 76 enfants, selon un décompte de la préfecture) en vertu d'une ordonnance du 21 juillet 2000 rendue par le tribunal de Bobigny. Cette évacuation ouvre la voie à une opération de réhabilitation destinée à créer 20 logements sociaux, précise le préfet. Elle s'est déroulée «sans incident», selon la préfecture.
Le Dal rapporte en revanche que des familles ont été «bousculées» par la police qui a tenté de les faire entrer dans l'un des hôtels devant provisoirement héberger quelques familles, à Aulnay-sous-Bois. Des solutions de relogement sont recherchées pour les familles en situation régulière dans le cadre d'un partenariat entre l'Etat, la ville et le propriétaire Logicil, une société HLM, indique la préfecture.
Pour les autres personnes, quinze nuitées d'hôtel ont été proposées à Pantin, Saint-Ouen et Aulnay-sous-Bois. Selon l'association, la majorité des familles (maliennes, ivoiriennes, guinéennes et algériennes) expulsées possèdent un titre de séjour régulier, quatre familles étant, selon le Dal, sans-papiers.
Le préfet de Seine-Saint-Denis a confirmé dans un communiqué l'opération d'évacuation menée au 4 rue Jules Verne avec le concours de la police pour vider cet immeuble de ses occupants (82 adultes et 76 enfants, selon un décompte de la préfecture) en vertu d'une ordonnance du 21 juillet 2000 rendue par le tribunal de Bobigny. Cette évacuation ouvre la voie à une opération de réhabilitation destinée à créer 20 logements sociaux, précise le préfet. Elle s'est déroulée «sans incident», selon la préfecture.
Le Dal rapporte en revanche que des familles ont été «bousculées» par la police qui a tenté de les faire entrer dans l'un des hôtels devant provisoirement héberger quelques familles, à Aulnay-sous-Bois. Des solutions de relogement sont recherchées pour les familles en situation régulière dans le cadre d'un partenariat entre l'Etat, la ville et le propriétaire Logicil, une société HLM, indique la préfecture.
Pour les autres personnes, quinze nuitées d'hôtel ont été proposées à Pantin, Saint-Ouen et Aulnay-sous-Bois. Selon l'association, la majorité des familles (maliennes, ivoiriennes, guinéennes et algériennes) expulsées possèdent un titre de séjour régulier, quatre familles étant, selon le Dal, sans-papiers.