L'industriel français de la construction et la filiale immobilier de BNP Paribas ont été parmi les principales victimes françaises du virus Petya, qui sévit depuis le 27 juin à l'échelle mondiale. Un retour progressif à la normale serait en cours.
Saint-Gobain a été l'une des premières victimes françaises du virus Petya, lancé le 27 juin 2017. L'attaque informatique a touché de nombreux autres groupes français, parmi lesquels la SNCF ou encore Auchan, si l'on en croit Le Monde.
Un peu après midi, le 27 juin, consigne a été donnée aux salariés de l'industriel français d'éteindre leur ordinateur. Vingt-quatre heures après, de nombreux appareils n'ont toujours pas été rallumés de manière à "isoler" le système informatique en attendant que cesse l'attaque informatique. D'après Le Monde, toutefois, un "retour progressif à la normale" est en cours au sein du groupe. "L'appareil de production n'a pas été touché, les clients sont servis." Le site de Saint-Gobain était quoi qu'il en soit opérationnel, mercredi 28, à midi.
Le groupe français avait réagi, le 27 juin en fin de journée, par un tweet :
Certains l'utilisent pour faire du tort alors que le #numérique ouvre tellement de nouveaux horizons pour le bien être de tous #CyberAttaque https://t.co/MeVgt3i1Hc
- Saint-Gobain (@saintgobain) 27 juin 2017
D'après le quotidien du soir, la filiale immobilier de BNP Paribas fait également partie des victimes de l'attaque virale.
Sur son site internet, la Police nationale formule plusieurs conseils pour éviter de subir l'attaque d'un virus par le biais d'un mail frauduleux :
Se méfier des courriers électroniques non-sollicités et leurs pièces jointes
- A la réception d'un mail dont l'expéditeur est inconnu, un seul mot d'ordre : prudence !Que faire si j'ai déjà cliqué sur la pièce jointe ?
- Déconnectez-vous d'internet et passez votre ordinateur à l'analyse anti-virus (à jour) pour détecter l'installation éventuelle d'un logiciel malveillant.