Soutenu par ses activités dans la distribution et les matériaux de construction, le groupe de Jean-Louis Beffa a bien résisté en 2002 avec une croissance du chiffre d'affaires de 1,2%. 2003 devrait connaître également une "croissance modérée".
Le groupe Saint-Gobain a annoncé des résultats parfaitement conformes aux prévisions. Le chiffre d'affaires 2002 ressort à 30,27 milliards d'euros, en recul de 0,4%, pour un résultat d'exploitation de 2,58 milliards (-3,7% par rapport aux 2,68 milliards dégagés un an plus tôt).
A structure comparable, le CA baisse de 1,7% en euros et progresse de 1,2% en monnaies nationales. Quant au résultat d'exploitation, il progresse de 0,2%, représentant 8,5% du CA contre 8,8% en 2001.
Cette "croissance modérée" comme l'a définit Jean-Louis Beffa a été réalisée dans un contexte plutôt difficile avec la poursuite du ralentissement des marchés liés à l'investissement industriels (en particulier l'électronique), un nouveau recul du marché allemand de la construction (-7%) et une évolution défavorable des taux de change (real brésilien et dollar US).
Pour Jean-Louis Beffa, le groupe a su faire face grâce à une nouvelle progression de ses prix de ventes (+1,1% sur l'ensemble de l'année), de bonnes performances dans les matériaux de construction, la branche Distribution Bâtiment et une bonne résistance du vitrage. Le pdg a également tenu à souligné la bonne maîtrise des investissements et la réduction sensible de l'endettement net et des frais financiers.
Par secteur d'activité, les branches abrasifs, canalisation et céramiques ont connu une année difficile. Le pôle verre affiche en revanche la plus forte croissance du groupe grâce à un bon niveau d'activité en volume. Sa rentabilité s'est toutefois légèrement érodée en raison du recul des prix de vente dans les branches isolation-renforcement.
Dans la continuité du premier semestre, le pôle Habitat enregistre une croissance légèrement supérieure à la moyenne du groupe et améliore nettement sa rentabilité (le résultat d'exploitation est estimé à +9,8%).
La branche distribution a poursuivit son développement, notamment par des acquisitions de proximité. Son résultat d'exploitation a fortement progressé (+10%). En intégrant la distribution-canalisation sur l'ensemble de l'exercice, il représente désormais 4,9% du CA contre 4,5% en 2001 (ndlr : les activités de distribution de la branche canalisation ont été transférées, au 1er janvier 2002, à la branche distribution, afin de constituer une structure européenne de distribution des matériaux pour le marché travaux publics).
Pour sa prt, la branche Canalisation est en retrait sur l'ensemble de l'année, mais a connu une forte reprise d'activité au 4e trimestre, grâce aux premières livraison du contrat d'Abu Dhabi, " le plus gros contrat du monde " a rappelé Jean-Louis Beffa.
Pour 2003, Saint-Gobain vise une "progression modérée" de son résultat d'exploitation et de son bénéfice net hors plus-values de cession. Cette prévision s'entend "hors crise économique internationale et avec l'hypothèse d'une dotation à la provision pour risque-amiante d'un montant sensiblement équivalent à celui de 2002", a précisé Saint-Gobain.
De bonnes nouvelles pourraient provenir du dossier amiante, le groupe estimant qu'en 2003, "plusieurs facteurs pourraient influencer favorablement le rythme des nouveaux litiges, en particulier les changements de législation intervenus ou attendus dans certains Etats" des Etats-Unis.
A structure comparable, le CA baisse de 1,7% en euros et progresse de 1,2% en monnaies nationales. Quant au résultat d'exploitation, il progresse de 0,2%, représentant 8,5% du CA contre 8,8% en 2001.
Cette "croissance modérée" comme l'a définit Jean-Louis Beffa a été réalisée dans un contexte plutôt difficile avec la poursuite du ralentissement des marchés liés à l'investissement industriels (en particulier l'électronique), un nouveau recul du marché allemand de la construction (-7%) et une évolution défavorable des taux de change (real brésilien et dollar US).
Pour Jean-Louis Beffa, le groupe a su faire face grâce à une nouvelle progression de ses prix de ventes (+1,1% sur l'ensemble de l'année), de bonnes performances dans les matériaux de construction, la branche Distribution Bâtiment et une bonne résistance du vitrage. Le pdg a également tenu à souligné la bonne maîtrise des investissements et la réduction sensible de l'endettement net et des frais financiers.
Par secteur d'activité, les branches abrasifs, canalisation et céramiques ont connu une année difficile. Le pôle verre affiche en revanche la plus forte croissance du groupe grâce à un bon niveau d'activité en volume. Sa rentabilité s'est toutefois légèrement érodée en raison du recul des prix de vente dans les branches isolation-renforcement.
Dans la continuité du premier semestre, le pôle Habitat enregistre une croissance légèrement supérieure à la moyenne du groupe et améliore nettement sa rentabilité (le résultat d'exploitation est estimé à +9,8%).
La branche distribution a poursuivit son développement, notamment par des acquisitions de proximité. Son résultat d'exploitation a fortement progressé (+10%). En intégrant la distribution-canalisation sur l'ensemble de l'exercice, il représente désormais 4,9% du CA contre 4,5% en 2001 (ndlr : les activités de distribution de la branche canalisation ont été transférées, au 1er janvier 2002, à la branche distribution, afin de constituer une structure européenne de distribution des matériaux pour le marché travaux publics).
Pour sa prt, la branche Canalisation est en retrait sur l'ensemble de l'année, mais a connu une forte reprise d'activité au 4e trimestre, grâce aux premières livraison du contrat d'Abu Dhabi, " le plus gros contrat du monde " a rappelé Jean-Louis Beffa.
Pour 2003, Saint-Gobain vise une "progression modérée" de son résultat d'exploitation et de son bénéfice net hors plus-values de cession. Cette prévision s'entend "hors crise économique internationale et avec l'hypothèse d'une dotation à la provision pour risque-amiante d'un montant sensiblement équivalent à celui de 2002", a précisé Saint-Gobain.
De bonnes nouvelles pourraient provenir du dossier amiante, le groupe estimant qu'en 2003, "plusieurs facteurs pourraient influencer favorablement le rythme des nouveaux litiges, en particulier les changements de législation intervenus ou attendus dans certains Etats" des Etats-Unis.