Le groupe français annonce une "croissance modérée" sur le premier trimestre mais refuse de se prononcer sur les objectifs de l'année en raison notamment "d'un niveau d'incertitude encore élevé lié à la situation internationale".
Le groupe Saint-Gobain a annoncé jeudi un chiffre d'affaires de 6,986 milliards d'euros au premier trimestre 2003, en baisse de 4,2% à structure réelle par rapport aux 7,296 milliards d'euros réalisés à la même période de 2002. A structure comparable, le c.a. est en repli de 5,8%, a précisé Saint-Gobain dans un communiqué.
Selon le groupe, cette baisse "est intégralement imputable aux effets de change (impact de -8,2% sur la période) compte tenu, en particulier, de la forte dépréciation du dollar américain et du réal brésilien". A structure et taux de change comparables, le chiffre d'affaires progresse ainsi de 2,6%. Le groupe indique que les volumes de ventes ont augmenté de 1,2%, tandis que les prix sont restés "bien orientés", à + 1,4%.
Outre l'effet de change, Saint-Gobain explique qu'il a subit l'augmentation des coûts de l'énergie et de certaines matières premières.
"Compte tenu d'un niveau d'incertitude encore élevé lié à la situation internationale, il est trop tôt pour dire, à ce stade, si ces facteurs négatifs seront ou non corrigés d'ici à la fin de l'année", a admis le groupe.
Le pôle verre a connu la plus forte croissance du groupe. Si le vitrage souffre d'un ralentissement en Europe, "l'isolation bénéficie de la bonne tenue du marché de la construction résidentielle aux Etats-Unis".
Le pôle habitat enregistre pour sa part "une croissance légèrement inférieure à la moyenne du groupe, en raison de la moindre contribution, sur le trimestre de la branche distribution bâtiment". Le recul du marché allemand pèse toujours sur les ventes, mais Saint-Gobain indique que le ralentissement observé sur le marché de l'aménagement en France "a affecté directement les ventes de Lapeyre".
A propos des litiges liés à l'amiante aux Etats-Unis, Saint-Gobain a indiqué que "l'évolution du nombre de nouveaux litiges ne montre pas d'aggravation", mis à part le cas particulier du Mississipi.
Cet Etat, dont les tribunaux étaient jusqu'à présent particulièrement favorables aux plaignants en matière de litiges médicaux, a enregistré 14.000 plaintes au premier trimestre (sur 22.000 au total aux Etats-Unis), un "afflux exceptionnel" lié au vote d'une nouvelle loi rendant plus restrictives les conditions de recevabilité des plaintes avec effet au 30 avril 2003.
Dans le même temps, dans l'ensemble du pays, 9.000 plaintes ont été réglées, le stock de litiges ressortant au 31 mars à 114.000, après classement de 6.000 plaintes en "dossier inactif".
Le coût moyen de règlement des litiges s'est élevé en moyenne à 2.100 dollars par cas, soit un niveau "sensiblement équivalent" à celui du 4ème trimestre 2002, selon Saint-Gobain.
"Pour les prochains mois, le nombre de nouveaux litiges enregistrés au Mississippi pourrait diminuer sensiblement, tandis que les changements de législation intervenus ou attendus dans d'autres Etats pourraient également en influencer favorablement le rythme futur", espère Saint-Gobain.
Fin janvier, Saint-Gobain avait indiqué que, pour faire face aux litiges liés à l'amiante, il pourrait passer en 2003 des provisions d'un montant "sensiblement équivalent" à celui de 2002, qui avait atteint 100 millions d'euros.
Les produits du groupe visés par les plaignants étaient fabriqués il y a 25 ans par CertainTeed, filiale américaine de Saint-Gobain. Il s'agit de canalisations, produits pour toitures et des spécialités comme des isolants pour chemin de fer.
Selon le groupe, cette baisse "est intégralement imputable aux effets de change (impact de -8,2% sur la période) compte tenu, en particulier, de la forte dépréciation du dollar américain et du réal brésilien". A structure et taux de change comparables, le chiffre d'affaires progresse ainsi de 2,6%. Le groupe indique que les volumes de ventes ont augmenté de 1,2%, tandis que les prix sont restés "bien orientés", à + 1,4%.
Outre l'effet de change, Saint-Gobain explique qu'il a subit l'augmentation des coûts de l'énergie et de certaines matières premières.
"Compte tenu d'un niveau d'incertitude encore élevé lié à la situation internationale, il est trop tôt pour dire, à ce stade, si ces facteurs négatifs seront ou non corrigés d'ici à la fin de l'année", a admis le groupe.
Le pôle verre a connu la plus forte croissance du groupe. Si le vitrage souffre d'un ralentissement en Europe, "l'isolation bénéficie de la bonne tenue du marché de la construction résidentielle aux Etats-Unis".
Le pôle habitat enregistre pour sa part "une croissance légèrement inférieure à la moyenne du groupe, en raison de la moindre contribution, sur le trimestre de la branche distribution bâtiment". Le recul du marché allemand pèse toujours sur les ventes, mais Saint-Gobain indique que le ralentissement observé sur le marché de l'aménagement en France "a affecté directement les ventes de Lapeyre".
A propos des litiges liés à l'amiante aux Etats-Unis, Saint-Gobain a indiqué que "l'évolution du nombre de nouveaux litiges ne montre pas d'aggravation", mis à part le cas particulier du Mississipi.
Cet Etat, dont les tribunaux étaient jusqu'à présent particulièrement favorables aux plaignants en matière de litiges médicaux, a enregistré 14.000 plaintes au premier trimestre (sur 22.000 au total aux Etats-Unis), un "afflux exceptionnel" lié au vote d'une nouvelle loi rendant plus restrictives les conditions de recevabilité des plaintes avec effet au 30 avril 2003.
Dans le même temps, dans l'ensemble du pays, 9.000 plaintes ont été réglées, le stock de litiges ressortant au 31 mars à 114.000, après classement de 6.000 plaintes en "dossier inactif".
Le coût moyen de règlement des litiges s'est élevé en moyenne à 2.100 dollars par cas, soit un niveau "sensiblement équivalent" à celui du 4ème trimestre 2002, selon Saint-Gobain.
"Pour les prochains mois, le nombre de nouveaux litiges enregistrés au Mississippi pourrait diminuer sensiblement, tandis que les changements de législation intervenus ou attendus dans d'autres Etats pourraient également en influencer favorablement le rythme futur", espère Saint-Gobain.
Fin janvier, Saint-Gobain avait indiqué que, pour faire face aux litiges liés à l'amiante, il pourrait passer en 2003 des provisions d'un montant "sensiblement équivalent" à celui de 2002, qui avait atteint 100 millions d'euros.
Les produits du groupe visés par les plaignants étaient fabriqués il y a 25 ans par CertainTeed, filiale américaine de Saint-Gobain. Il s'agit de canalisations, produits pour toitures et des spécialités comme des isolants pour chemin de fer.
