Selon le quotidien Le Figaro, le groupe Saint-Gobain envisage de se séparer, dans les prochains mois, de sa division canalisation Saint-Gobain PAM (anciennement Pont-à-Mousson).
Selon le journal, le PDG du groupe, Jean-Louis Beffa, a confié le dossier de cette cession à deux banques d'affaires mandatées pour prendre contact avec des acheteurs potentiels, principalement des investisseurs financiers.
Six fonds de capital-investissement français et européens auraient déjà été approchés, croit savoir Le Figaro.
Officiellement le groupe dément toute cession de ce leader mondial des canalisations en fonte pour l'adduction d'eau, dont le chiffre d'affaires s'élève à 1,7 milliard d'euros. Philippe Crouzet, directeur financier de Saint-Gobain, interrogé par le journal, a même insisté sur le fait que "Pont-à-Mousson n'est pas à vendre".
Rappelons que Saint-Gobain PAM contribue à hauteur de 6% au chiffre d'affaires du groupe et représente 5% du résultat opérationnel.
Par ailleurs, et sans que l'on puisse affirmer le lien exact entre les deux évènements, la CGT de Saint-Gobain a appelé les 50.000 salariés du groupe à des arrêts de travail, allant de 8 heures à 40 heures, sur toute la semaine, pour dénoncer la "stratégie financière du groupe", a indiqué lundi le syndicat. Ces arrêts de travail, qui ont commencé dès lundi, devraient toucher, jusqu'à vendredi, plus d'une vingtaine de sites, selon le coordinateur de la CGT du groupe, Gabriel Miranda.
La CGT a également appelé les salariés à manifester mercredi devant le siège social du groupe à La Défense (Hauts-de-Seine), a ajouté M. Miranda, qui attend entre 300 et 500 personnes.
"La stratégie financière a tendance à prendre le pas sur la stratégie industrielle", estime la CGT, qui cite en exemple la suppression de 190 emplois prévus à Saint-Gobain Desmarquet, filiale du groupe, à la suite d'une délocalisation d'une partie de la production en République tchèque.
Six fonds de capital-investissement français et européens auraient déjà été approchés, croit savoir Le Figaro.
Officiellement le groupe dément toute cession de ce leader mondial des canalisations en fonte pour l'adduction d'eau, dont le chiffre d'affaires s'élève à 1,7 milliard d'euros. Philippe Crouzet, directeur financier de Saint-Gobain, interrogé par le journal, a même insisté sur le fait que "Pont-à-Mousson n'est pas à vendre".
Rappelons que Saint-Gobain PAM contribue à hauteur de 6% au chiffre d'affaires du groupe et représente 5% du résultat opérationnel.
Par ailleurs, et sans que l'on puisse affirmer le lien exact entre les deux évènements, la CGT de Saint-Gobain a appelé les 50.000 salariés du groupe à des arrêts de travail, allant de 8 heures à 40 heures, sur toute la semaine, pour dénoncer la "stratégie financière du groupe", a indiqué lundi le syndicat. Ces arrêts de travail, qui ont commencé dès lundi, devraient toucher, jusqu'à vendredi, plus d'une vingtaine de sites, selon le coordinateur de la CGT du groupe, Gabriel Miranda.
La CGT a également appelé les salariés à manifester mercredi devant le siège social du groupe à La Défense (Hauts-de-Seine), a ajouté M. Miranda, qui attend entre 300 et 500 personnes.
"La stratégie financière a tendance à prendre le pas sur la stratégie industrielle", estime la CGT, qui cite en exemple la suppression de 190 emplois prévus à Saint-Gobain Desmarquet, filiale du groupe, à la suite d'une délocalisation d'une partie de la production en République tchèque.