Le groupe a obtenu une ligne de crédit syndiquée de 1,2 milliards d'euros d'une maturité de 5 ans auprès d'un consortium de 19 banques internationales.
Cette ligne de crédit, d'un montant initial d'un milliard d'euros mais qui " a été largement sur-souscrite " à 1,2 milliards, sert à remplacer la ligne de crédit d'un milliard de dollars mis en place en avril 1996 et qui arrivait à échéance en avril 2003, a indiqué un communiqué du groupe.
Elle " servira de support aux programmes de financement à court terme et pourra être utilisée pour des besoins généraux de financement ", a précisé la compagnie. Elle " n'a cependant pas vocation à être tirée et procurera au groupe Saint-Gobain une réserve de liquidité accrue pour les cinq prochaines années ".
" La disponibilité des lignes de crédit, qui totalisaient 2,4 milliards d'euros à la fin du premier semestre de cette année, est un paramètre important pour une société qui était assez dépendante des crédits à court terme ", ont commenté les analystes de Dresdner Kleinwort Wasserstein.
Parallèlement, un accord à l'amiable a été trouvé par la société allemande d'équipements médicaux Fresenius Medical Care sur le dossier de l'amiante. Le fabricant a précisé que la charge financière de cet accord, en terme de dédommagements, ne dépassera pas la provision de 258 millions d'euros déjà versée dans les comptes du groupe au quatrième trimestre 2001 à titre préventif.
" Les investisseurs sont tellement sensibles à ce thème que si vous mettez les mots 'amiante' et 'accord' dans la même phrase, vous avez des chances de faire monter quelques titres ". De fait, le cours de l'action Saint-Gobain a pris 2,71% à 29,97 euros en fin de matinée. Mais l'accord profite aussi à d'autres entreprises, comme Alstom, qui a gagné 2,20% à 7,42 euros et Lafarge qui reprenait 4,52% à 79,80 euros.
" L'impact du problème de l'amiante pour Saint-Gobain a largement été exagéré, et il est de toute façon difficilement mesurable. Le marché avait suréagi à la baisse ", a indiqué Christian Duchesne, analyste chez CIC Securities.
Elle " servira de support aux programmes de financement à court terme et pourra être utilisée pour des besoins généraux de financement ", a précisé la compagnie. Elle " n'a cependant pas vocation à être tirée et procurera au groupe Saint-Gobain une réserve de liquidité accrue pour les cinq prochaines années ".
" La disponibilité des lignes de crédit, qui totalisaient 2,4 milliards d'euros à la fin du premier semestre de cette année, est un paramètre important pour une société qui était assez dépendante des crédits à court terme ", ont commenté les analystes de Dresdner Kleinwort Wasserstein.
Parallèlement, un accord à l'amiable a été trouvé par la société allemande d'équipements médicaux Fresenius Medical Care sur le dossier de l'amiante. Le fabricant a précisé que la charge financière de cet accord, en terme de dédommagements, ne dépassera pas la provision de 258 millions d'euros déjà versée dans les comptes du groupe au quatrième trimestre 2001 à titre préventif.
" Les investisseurs sont tellement sensibles à ce thème que si vous mettez les mots 'amiante' et 'accord' dans la même phrase, vous avez des chances de faire monter quelques titres ". De fait, le cours de l'action Saint-Gobain a pris 2,71% à 29,97 euros en fin de matinée. Mais l'accord profite aussi à d'autres entreprises, comme Alstom, qui a gagné 2,20% à 7,42 euros et Lafarge qui reprenait 4,52% à 79,80 euros.
" L'impact du problème de l'amiante pour Saint-Gobain a largement été exagéré, et il est de toute façon difficilement mesurable. Le marché avait suréagi à la baisse ", a indiqué Christian Duchesne, analyste chez CIC Securities.