Safege, bureau d'études français, vient de signer en Algérie un contrat portant sur la valorisation des eaux du Sahara septentrional.
Le bureau d'études français Safege a signé en Algérie un contrat de près de 11 millions d'euros, portant sur l'étude de la valorisation des eaux du Sahara septentrional. Safege s'est engagé à remettre cette étude à l'Office national de l'irrigation et du drainage (Onid) dans un délai de 31 mois. Le bureau d'études doit élaborer un programme de reconnaissance hydrogéologique et les études des champs captants «Djelfa I» (275 km au sud d'Alger) et «grand Erg occidental», et du transfert d'eau à partir de Oued Djedi près de Biskra (425 km au sud-est d'Alger).
Selon le ministre algérien des Ressources en eaux, Abdelmalek Sellal, le volume des eaux contenues dans les nappes phréatiques du Sahara est estimé à 60.000 milliards de m³, dont 40.000 milliards de m³ dans le sous-sol algérien. L'Algérie exploite actuellement 1,7 milliard de m³ d'eau puisés dans ces nappes, et a lancé d'autres projets de transfert de ces eaux vers des régions souffrant de pénuries d'eau, tel le chantier d'un aqueduc de 740 km à au départ d'Ain Salah pour alimenter Tamanrasset, au sud.