STRATÉGIE. Implantée depuis onze ans dans cet ancien pays soviétique, Sade y a remporté son septième contrat. Alors que d'importants investissements financés par des acteurs européens y sont envisagés, le spécialiste des réseaux d'eau pourrait servir de point d'entrée à d'autres métiers du groupe NGE dans ce pays candidat pour intégrer l'Union européenne.


L'histoire de Sade en Moldavie commence en 2013. Déjà implantée en Roumanie, le spécialiste des réseaux d'eau et d'énergie, alors sous pavillon Veolia, répond à une série d'appels d'offres concernant des systèmes d'irrigation, "sans attente particulière", souligne Anthony Mauger, représentant de Sade en Moldavie. Il remporte alors "40% des appels d'offres" et réalise quatre systèmes d'irrigation pour 4.500ha, mobilisant 300 personnes - dont 60 venues de Roumanie - sur ce contrat d'un an et demi.

 

Depuis, Sade a procédé dans le pays par opportunité. Une structure flexible a été créée sur place (voir encadré), ne répondant qu'à des projets "techniquement et financièrement faisables", privilégiant ceux financés par des bailleurs de fonds internationaux et demandant "un savoir-faire technique important" que n'ont pas les acteurs locaux.

 

Améliorer le débit et la qualité de l'eau

 

Des critères auxquels répond le dernier marché remporté, le septième mené en Moldavie par Sade.
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