Le groupe immobilier et de BTP Sacyr Vallehermoso envisage d'acheter 3,1% de BBVA. L'opération servirait à promouvoir à la tête de la 2ème banque espagnole des changements que le gouvernement socialiste verrait d'un bon oeil.
Avec une telle participation, Sacyr Vallehermoso deviendrait le premier actionnaire de la banque présidée par Francisco Gonzalez.
Mais ses vues seraient plus ambitieuses et il chercherait des partenaires pour former un "noyau" d'actionnaires pouvant représenter 7% du capital de BBVA, soutient entre autres le quotidien madrilène El Pais.
Dans un communiqué remis aux autorités boursières espagnoles, Sacyr Vallehermoso a précisé mardi que l'achat de 3,1% de BBVA supposerait un déboursement de 1,25 milliard d'euros dont 1,1 milliard serait financé par une augmentation de capital.
Interrogé par l'AFP, un analyste de la société espagnole de courtage Caja Bolsa, a estimé que cette opération lui semblait "peu sérieuse", compte tenu du fait que cet investissement équivaut au tiers de la capitalisation boursière de Sacyr Vallehermoso. Ce qui explique selon lui la dégringolade de son titre en Bourse, qui perdait 5,35% à 11,50 euros peu avant 13H00 gmt.
"BBVA (dont la capitalisation boursière est de 42 milliards d'euros) est un trop gros morceau pour Sacyr Vallehermoso", a renchéri un vendeur d'une société internationale de courtage, également sous le couvert de l'anonymat.
"Pourquoi un groupe de construction de taille moyenne cherche-t-il à faire face à la deuxième banque du pays' La réponse est simple: intérêts politiques", a-t-il estimé dans des déclarations à l'agence financière AFX, filiale de l'AFP.
Cette analyse est partagée par une partie de la presse espagnole, Sacyr Vallhermoso ayant annoncé dès lundi son intention d'acquérir une participation non précisée dans la banque présidée par Francisco Gonzalez.
"Francisco Gonzalez affronte une opération hostile de la part de Sacyr menée avec un appui politique", écrit mardi le quotidien madrilène El Mundo (libéral).
D'après ce journal, Miguel Sebastian, conseiller économique du chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, "n'a pas pardonné" au président du BBVA son manque de soutien lorsque le ministre de l'Economie de l'époque, le conservateur Rodrigo Rato, avait forcé son départ de cette banque, où il était le responsable du service des études.
La lecture politique que fait une bonne partie de la presse n'est pas sans rappeler celle effectuée lors de la démission fin octobre du président du pétrolier Repsol YPF, Alfonso Cortina. Comme ce dernier, le patron du BBVA a été nommé à la tête de la banque alors que les conservateurs de José Maria Aznar gouvernaient le pays.
Il n'empêche qu'au siège du BBVA, dont le titre reculait de 1,37% à 12,28 euros en début d'après-midi, on estime "impensable que l'exécutif puisse être derrière une opération de ce genre".
Dans son communiqué de mardi, Sacyr Vallhermoso a fait savoir que son conseil d'administration a apporté son soutien à cette opération et a donné un délai d'un mois à son président, Luis del Rivero, pour la mener à bien en fonction des "circonstances du marché, du déroulement des négociations" et d'une autorisation de la Banque d'Espagne.
Selon les médias madrilènes, Luis del Rivero a exposé son projet à des membres du gouvernement et des responsables de la Banque d'Espagne.
Actuellement, le premier actionnaire individuel de BBVA est le géant espagnol des télécommunications, Telefonica, avec une participatioon de 1,07%, a indiqué un porte-parole de cette banque.
Mais ses vues seraient plus ambitieuses et il chercherait des partenaires pour former un "noyau" d'actionnaires pouvant représenter 7% du capital de BBVA, soutient entre autres le quotidien madrilène El Pais.
Dans un communiqué remis aux autorités boursières espagnoles, Sacyr Vallehermoso a précisé mardi que l'achat de 3,1% de BBVA supposerait un déboursement de 1,25 milliard d'euros dont 1,1 milliard serait financé par une augmentation de capital.
Interrogé par l'AFP, un analyste de la société espagnole de courtage Caja Bolsa, a estimé que cette opération lui semblait "peu sérieuse", compte tenu du fait que cet investissement équivaut au tiers de la capitalisation boursière de Sacyr Vallehermoso. Ce qui explique selon lui la dégringolade de son titre en Bourse, qui perdait 5,35% à 11,50 euros peu avant 13H00 gmt.
"BBVA (dont la capitalisation boursière est de 42 milliards d'euros) est un trop gros morceau pour Sacyr Vallehermoso", a renchéri un vendeur d'une société internationale de courtage, également sous le couvert de l'anonymat.
"Pourquoi un groupe de construction de taille moyenne cherche-t-il à faire face à la deuxième banque du pays' La réponse est simple: intérêts politiques", a-t-il estimé dans des déclarations à l'agence financière AFX, filiale de l'AFP.
Cette analyse est partagée par une partie de la presse espagnole, Sacyr Vallhermoso ayant annoncé dès lundi son intention d'acquérir une participation non précisée dans la banque présidée par Francisco Gonzalez.
"Francisco Gonzalez affronte une opération hostile de la part de Sacyr menée avec un appui politique", écrit mardi le quotidien madrilène El Mundo (libéral).
D'après ce journal, Miguel Sebastian, conseiller économique du chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, "n'a pas pardonné" au président du BBVA son manque de soutien lorsque le ministre de l'Economie de l'époque, le conservateur Rodrigo Rato, avait forcé son départ de cette banque, où il était le responsable du service des études.
La lecture politique que fait une bonne partie de la presse n'est pas sans rappeler celle effectuée lors de la démission fin octobre du président du pétrolier Repsol YPF, Alfonso Cortina. Comme ce dernier, le patron du BBVA a été nommé à la tête de la banque alors que les conservateurs de José Maria Aznar gouvernaient le pays.
Il n'empêche qu'au siège du BBVA, dont le titre reculait de 1,37% à 12,28 euros en début d'après-midi, on estime "impensable que l'exécutif puisse être derrière une opération de ce genre".
Dans son communiqué de mardi, Sacyr Vallhermoso a fait savoir que son conseil d'administration a apporté son soutien à cette opération et a donné un délai d'un mois à son président, Luis del Rivero, pour la mener à bien en fonction des "circonstances du marché, du déroulement des négociations" et d'une autorisation de la Banque d'Espagne.
Selon les médias madrilènes, Luis del Rivero a exposé son projet à des membres du gouvernement et des responsables de la Banque d'Espagne.
Actuellement, le premier actionnaire individuel de BBVA est le géant espagnol des télécommunications, Telefonica, avec une participatioon de 1,07%, a indiqué un porte-parole de cette banque.