Le groupe de BTP espagnol Sacyr Vallehermoso détient 14,80% d'Eiffage et s'apprêterait à franchir le seuil des 15% de son concurrent français, selon Les Echos de vendredi.
Sacyr se renforce dans Eiffage ! Selon le quotidien Les Echos daté de vendredi, l'Espagnol s'apprêterait à franchir la barre des 15% dans le groupe de BTP français. Interrogé par l'AFP, Sacyr a toutefois refusé de confirmer ces informations : «lorsqu'une modification significative de notre participation dans Eiffage se produira, nous le communiquerons».
Depuis le 28 février, Sacyr est monté en plusieurs temps à plus de 10% dans le capital d'Eiffage. Malgré tout, Sacyr avait affirmé le 9 mars qu'il n'avait pas «l'intention de prendre le contrôle» d'Eiffage ni de lancer une Opa» sur la société, mais de continuer «d'acheter des actions lorsque les conditions du marché le permettront». En revanche, le groupe s'est dit prêt à se battre pour obtenir quatre sièges au conseil d'administration lors de l'assemblée générale du 19 avril.
Sacyr a par ailleurs démenti une information des Echos, selon laquelle il aurait mandaté des fonds d'investissement amis pour prendre plus de 5% du concessionnaire autoroutier APRR (Autoroutes Paris Rhin Rhône), affaiblissant ainsi Eiffage, qui en train de racheter APRR avec le groupe australien Macquarie. En effet, selon Les Echos, des fonds d'investissement se sont positionnés sur la part d'APRR que le consortium Eiffage-Macquarie ne détenait pas après le rachat le 20 février des 70,21% détenus par l'Etat français et Autoroutes de France (ADF) dans le concessionnaire. Or, si ces fonds n'apportent pas leurs titres lors de la garantie de cours lancée par Eiffage et Macquarie du 17 mars au 13 avril, le consortium possèdera moins de 95% du capital et ne pourra donc pas retirer APRR de la cote.
Rappelons par ailleurs que la Caisse des dépôts est entrée au capital d'Eiffage à hauteur de 3%, a annoncé mardi le groupe de BTP. Le financier belge Albert Frère a annoncé de son côté la semaine dernière avoir pris une participation de 6,1% dans le capital d'Eiffage. Quant aux salariés d'Eiffage, ils détenaient au 24 mars 20,15% du capital du groupe, tandis que le PDG d'Eiffage Jean-François Roverato disposerait ainsi de près de 30% du capital. Il serait proche de la minorité de blocage des droits de vote à l'AG du 19 avril.
Depuis le 28 février, Sacyr est monté en plusieurs temps à plus de 10% dans le capital d'Eiffage. Malgré tout, Sacyr avait affirmé le 9 mars qu'il n'avait pas «l'intention de prendre le contrôle» d'Eiffage ni de lancer une Opa» sur la société, mais de continuer «d'acheter des actions lorsque les conditions du marché le permettront». En revanche, le groupe s'est dit prêt à se battre pour obtenir quatre sièges au conseil d'administration lors de l'assemblée générale du 19 avril.
Sacyr a par ailleurs démenti une information des Echos, selon laquelle il aurait mandaté des fonds d'investissement amis pour prendre plus de 5% du concessionnaire autoroutier APRR (Autoroutes Paris Rhin Rhône), affaiblissant ainsi Eiffage, qui en train de racheter APRR avec le groupe australien Macquarie. En effet, selon Les Echos, des fonds d'investissement se sont positionnés sur la part d'APRR que le consortium Eiffage-Macquarie ne détenait pas après le rachat le 20 février des 70,21% détenus par l'Etat français et Autoroutes de France (ADF) dans le concessionnaire. Or, si ces fonds n'apportent pas leurs titres lors de la garantie de cours lancée par Eiffage et Macquarie du 17 mars au 13 avril, le consortium possèdera moins de 95% du capital et ne pourra donc pas retirer APRR de la cote.
Rappelons par ailleurs que la Caisse des dépôts est entrée au capital d'Eiffage à hauteur de 3%, a annoncé mardi le groupe de BTP. Le financier belge Albert Frère a annoncé de son côté la semaine dernière avoir pris une participation de 6,1% dans le capital d'Eiffage. Quant aux salariés d'Eiffage, ils détenaient au 24 mars 20,15% du capital du groupe, tandis que le PDG d'Eiffage Jean-François Roverato disposerait ainsi de près de 30% du capital. Il serait proche de la minorité de blocage des droits de vote à l'AG du 19 avril.