Le groupe espagnol de BTP a annoncé mercredi avoir porté sa part dans son concurrent français Eiffage à 32% du capital soit 33,3% des droits de vote, juste en-dessous du seuil de déclenchement obligatoire d'une OPA.
Sacyr a confirmé avoir porté à 33,3% ses droits de vote dans Eiffage, après lannonce faite mercredi dans la presse économique française. A une semaine de l'assemblée générale d'Eiffage, Sacyr a augmenté de 30,7% à 32% sa participation, ses droits de vote passant de 31,8 à 33,3%, a indiqué à l'AFP un porte-parole du cinquième groupe espagnol de BTP.
La législation française oblige tout investisseur dépassant un tiers des droits de vote plus une voix d'une société cotée à lancer une offre publique d'achat. Ce porte-parole a réaffirmé que son entreprise n'avait pas l'intention de lancer une OPA sur Eiffage. «Sacyr veut prendre du temps, deux à trois ans, pour connaître le groupe et prendre, le cas échéant, une décision», selon une source proche de Sacyr citée par le quotidien économique français Les Echos. Ce propos a été confirmé par le porte-parole consulté.
Sacyr Vallehermoso réclame quatre sièges au sein du conseil d'administration d'Eiffage, qui s'y oppose. Pour faire barrage à Sacyr, qui doit réunir 50% des voix plus une lors de l'assemblée générale du 19 avril, Eiffage peut pour l'instant compter sur la Caisse des Dépôts (3%), ses salariés (20%) et son autocontrôle (3,7%), selon le calcul des Echos.
La position du financier belge Albert Frère (6% du capital d'Eiffage) est plus ambiguë : présenté comme un chevalier blanc, il est également proche de l'un des dirigeants et actionnaires de Sacyr, selon la Lettre de l'Expansion. Interrogé par l'AFP, Sacyr n'a pas confirmé cette information. Les analystes en Espagne considèrent au contraire que l'investissement d'Albert Frère est «purement spéculatif».
La législation française oblige tout investisseur dépassant un tiers des droits de vote plus une voix d'une société cotée à lancer une offre publique d'achat. Ce porte-parole a réaffirmé que son entreprise n'avait pas l'intention de lancer une OPA sur Eiffage. «Sacyr veut prendre du temps, deux à trois ans, pour connaître le groupe et prendre, le cas échéant, une décision», selon une source proche de Sacyr citée par le quotidien économique français Les Echos. Ce propos a été confirmé par le porte-parole consulté.
Sacyr Vallehermoso réclame quatre sièges au sein du conseil d'administration d'Eiffage, qui s'y oppose. Pour faire barrage à Sacyr, qui doit réunir 50% des voix plus une lors de l'assemblée générale du 19 avril, Eiffage peut pour l'instant compter sur la Caisse des Dépôts (3%), ses salariés (20%) et son autocontrôle (3,7%), selon le calcul des Echos.
La position du financier belge Albert Frère (6% du capital d'Eiffage) est plus ambiguë : présenté comme un chevalier blanc, il est également proche de l'un des dirigeants et actionnaires de Sacyr, selon la Lettre de l'Expansion. Interrogé par l'AFP, Sacyr n'a pas confirmé cette information. Les analystes en Espagne considèrent au contraire que l'investissement d'Albert Frère est «purement spéculatif».