CONTRAT. Ce jeudi 17 janvier 2019, le Comité stratégique de la filière bois, le ministère du Travail et différents acteurs du secteur ont conclu un accord cadre national pour la mise en place d'un Contrat d'étude prospective dans la construction et l'aménagement en bois. Les principaux objectifs ciblés par les signataires concernent la montée en compétence et la formation des apprentis et salariés.
"La filière bois est un fondement de la croissance verte et de l'économie circulaire", a déclaré Luc Charmasson, président du Comité stratégique de la filière (CSF) bois, lors de la signature de l'accord cadre national pour la mise en œuvre d'un Contrat d'étude prospective (CEP) concernant la construction et l'aménagement en bois. Ce jeudi 17 janvier 2019, Luc Charmasson, Carine Chevrier, déléguée générale à l'emploi et à la formation professionnelle au ministère du Travail et différents acteurs de la filière bois ont conclu le CEP portant en particulier sur le développement des métiers et des compétences.
"Renforcer l'attractivité du secteur"
Dans un premier temps, un diagnostic socio-économique a été mené afin d'identifier les tendances en matière d'évolution des métiers et des qualifications. "Les travaux menés mettent en lumière la complexité des thématiques que doivent maîtriser les entreprises de la filière. Notamment l'évolution des compétences des salariés", explique Anne Midavaine, référente emploi-formation-compétence pour le CSF Bois et présidente de la CPNE Ameublement. C'est sur ce point que les différents acteurs vont travailler en priorité "sur tous les types de salariés, ceux déjà en place, ceux qui vont se réinsérer et les jeunes qu'il faut attirer vers le secteur" a-t-elle ajouté. Ces analyses ont pour but de déboucher sur des idées d'évolution de l'offre de formation, souhaitée par tous les signataires de CEP (Capeb, FNB, UMB-FFB, l'Ameublement français, UFME, UICB, UIPC et UIPP) : "Les formations sont de moins en moins pertinentes et les CAP ne sont plus adaptés" a expliqué Jean-Marc Desmedt, président de l'Union nationale artisanale Charpente-menuiserie-agencement (UNA CMA) de la Capeb.
En conclusion, la déléguée générale à l'emploi et à la formation professionnelle au ministère du Travail a précisé : "Le cadre est désormais posé, le plan d'action va arriver". Carine Chevrier a également indiqué deux autres axes du CEP, également demandés par les différents acteurs de la filière : "le renforcement de l'attractivité des métiers de la construction et le développement de passerelles intersectorielles dans le secteur".