Lors d'une interview à la chaîne de télévision Russia Today, le géant gazier russe a annoncé lundi qu'il allait développer le champ gazier géant Chtokman «sans participation internationale» et diriger prioritairement le gaz de ce gisement stratégique vers l'Europe.
«Gazprom a décidé que le développement du gisement se ferait sans participation internationale. Et Gazprom en possèdera 100%», a annoncé le Pdg de Gazprom, Alexeï Miller, selon la traduction de ses propos sur la chaîne de télévision anglophone Russia Today.
Les compagnies occidentales participeront toutefois au projet Chtokman en tant que sous-traitant en apportant la technologie nécessaire à ce projet très complexe en haute mer et en zone arctique, a ajouté Alexeï Miller. La première phase du projet Chtokman, dont les réserves de gaz sont estimées à 3.680 milliards de mètres cubes, suppose des investissements de 12 à 14 milliards de dollars.
«La priorité est la livraison par gazoducs et aux marchés européens», a ajouté Alexei Miller, alors que le géant gazier avait indiqué précédemment qu'il comptait liquéfier une partie du gaz extrait de Chtokman en vue de livraisons par bateau vers le marché américain. Ce gaz devrait finalement parvenir sur les marchés européens par le gazoduc de la Baltique, rebaptisé Nord Stream, dont Gazprom contrôle 51%, a-t-il précisé.
Le géant gazier russe Gazprom avait pourtant pré-sélectionné en 2005 cinq compagnies internationales, les norvégiens Statoil et Norsk Hydro, les américains ConocoPhillips et ChevronTexaco ainsi que le français Total, parmi lesquelles il devait choisir ses partenaires pour ce projet d'une importance stratégique. «Nous avons examiné la possibilité d'attribuer 49% du projet à des compagnies étrangères», mais ces dernières «ont été incapables de fournir les capitaux nécessaires au vu des ressources de Chtokman», a expliqué Alexei Miller.
Les compagnies occidentales participeront toutefois au projet Chtokman en tant que sous-traitant en apportant la technologie nécessaire à ce projet très complexe en haute mer et en zone arctique, a ajouté Alexeï Miller. La première phase du projet Chtokman, dont les réserves de gaz sont estimées à 3.680 milliards de mètres cubes, suppose des investissements de 12 à 14 milliards de dollars.
«La priorité est la livraison par gazoducs et aux marchés européens», a ajouté Alexei Miller, alors que le géant gazier avait indiqué précédemment qu'il comptait liquéfier une partie du gaz extrait de Chtokman en vue de livraisons par bateau vers le marché américain. Ce gaz devrait finalement parvenir sur les marchés européens par le gazoduc de la Baltique, rebaptisé Nord Stream, dont Gazprom contrôle 51%, a-t-il précisé.
Le géant gazier russe Gazprom avait pourtant pré-sélectionné en 2005 cinq compagnies internationales, les norvégiens Statoil et Norsk Hydro, les américains ConocoPhillips et ChevronTexaco ainsi que le français Total, parmi lesquelles il devait choisir ses partenaires pour ce projet d'une importance stratégique. «Nous avons examiné la possibilité d'attribuer 49% du projet à des compagnies étrangères», mais ces dernières «ont été incapables de fournir les capitaux nécessaires au vu des ressources de Chtokman», a expliqué Alexei Miller.