DÉCRYPTAGE. La dégradation des infrastructures routières amène les élus locaux à demander plus de moyens à l'État, tout en appelant à une vraie décentralisation et en devant composer avec des finances publiques exsangues et un dérèglement climatique qui n'arrange rien. Les solutions, si elles ne sont pas faciles à entendre pour les édiles et les administrés, existent pourtant.
De l'isolation des bâtiments aux systèmes de chauffage, la transition écologique et énergétique brasse beaucoup de sujets. Il en est cependant un dont on entend moins souvent parler : les infrastructures, notamment routières.
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Un nombre croissant d'élus locaux alertent pourtant sur la dégradation lente mais continue des routes, due à un manque d'investissements mais aussi de connaissances et de savoir-faire dans ce patrimoine si spécifique. Les ouvrages d'art, à l'image des ponts, seraient dans un état encore plus préoccupant : 30 à 47% d'entre eux nécessiteraient ainsi des interventions plus ou moins urgentes.
Une situation paradoxale, au moment où de nouvelles formes de mobilité apparaissent et requièrent précisément des
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