Gustave Flaubert arrive à Rouen pour désengorger la ville de son trafic automobile. Le sixième pont Rouennais au-dessus de la Seine, qui sera mis en service jeudi, sera le plus grand pont mobile d’Europe.
Le sixième pont de Rouen qui sera mis en service ce jeudi est attendu à plus d’un titre. En plus d’être le plus grand pont mobile d’Europe, il devrait surtout contribuer à désengorger l’agglomération de 400.000 habitants saturée par l’automobile. Le nouvel ouvrage devrait en effet accueillir 50.000 véhicules par jour, et alléger les cinq autres ponts de la ville qui voient passer 190.000 véhicules chaque jour.
Dessiné par l’architecte Aymeric Zublena et l’ingénieur Michel Virlogeux, respectivement concepteurs du Stade de France et du viaduc de Millau, le pont Gustave Flaubert enjambe la Seine sur 120 mètres. Il est large de 17 mètres, haut de 4,5 mètres et pèse 1.250 tonnes. Lors de la conception, le choix s’est tourné vers une structure mobile pour permettre le passage des paquebots de croisière et des grands voiliers de l'Armada. Selon la Direction départementale de l'équipement (DDE) de Seine-Maritime, le levage du pont, qui nécessitera l'arrêt de la circulation, «ne devrait pas se répéter plus d'une trentaine ou une quarantaine de fois pas an».
L’ouvrage, construit un groupement mandaté par Quille (filiale de Bouygues construction) et regroupant Victor Buyck, Eiffel, Eiffage et Baudin-Chateauneuf, coûté 155 millions d'euros pris en charge par l'Etat (27,5%) et les collectivités locales (72,5%). Mais il reste encore à relier ce nouveau pont aux grands axes de circulation, l'A150 (Rouen-Le Havre), et l'A13 (Paris-Caen), des chantiers estimés respectivement à 115 et 250 millions d’euros et pour lesquels aucun calendrier n’a encore été décidé.
Dessiné par l’architecte Aymeric Zublena et l’ingénieur Michel Virlogeux, respectivement concepteurs du Stade de France et du viaduc de Millau, le pont Gustave Flaubert enjambe la Seine sur 120 mètres. Il est large de 17 mètres, haut de 4,5 mètres et pèse 1.250 tonnes. Lors de la conception, le choix s’est tourné vers une structure mobile pour permettre le passage des paquebots de croisière et des grands voiliers de l'Armada. Selon la Direction départementale de l'équipement (DDE) de Seine-Maritime, le levage du pont, qui nécessitera l'arrêt de la circulation, «ne devrait pas se répéter plus d'une trentaine ou une quarantaine de fois pas an».
L’ouvrage, construit un groupement mandaté par Quille (filiale de Bouygues construction) et regroupant Victor Buyck, Eiffel, Eiffage et Baudin-Chateauneuf, coûté 155 millions d'euros pris en charge par l'Etat (27,5%) et les collectivités locales (72,5%). Mais il reste encore à relier ce nouveau pont aux grands axes de circulation, l'A150 (Rouen-Le Havre), et l'A13 (Paris-Caen), des chantiers estimés respectivement à 115 et 250 millions d’euros et pour lesquels aucun calendrier n’a encore été décidé.
