RENOUVELLEMENT URBAIN. Confrontée à un phénomène de dépeuplement, la deuxième ville de l'agglomération lilloise a saisi l'opportunité du nouveau programme national de renouvellement urbain pour démolir sans reconstruire, ou très peu. Reportage.
C'est peu dire que Roubaix, ancienne capitale du textile, a souffert de la désindustrialisation. Depuis les années 70, elle fait face au double phénomène d'appauvrissement de sa population et de dépeuplement. En une cinquantaine d'années, d'après l'Insee, la ville aux presque 100.000 âmes a perdu quelque 20.000 résidents. Certaines parties de la ville, qu'il s'agisse des maisons ouvrières d'époque ou de cité d'habitat social des années 60, subissent un double processus de dégradation du bâti et de problèmes urbains. C'est pourquoi, après avoir bénéficié du premier programme de l'Anru, la ville est inscrite au NPNRU (nouveau programme national de renouvellement urbain) pour un projet d'intérêt national, l'un des cinq de la Métropole européenne de Lille (Mel). Par ailleurs quatre supplémentaires sont d'intérêt régional.
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