L'usine Roto Frank de Faulquemont (Moselle), qui fabrique des fenêtres de toit en bois et des escaliers escamotables, a cessé vendredi son activité. 101 des 150 salariés sont licenciés, mais Roto Franck conserve son activité de commercialisation.
La fermeture de l'usine avait été annoncée le 3 décembre par la direction de Roto Frank, filiale du groupe allemand du même nom, dans le cadre d'un plan social qui prévoit notamment "la délocalisation de l'activité vers l'usine polonaise du groupe située à Lubartow (est du pays)", selon la même source.
Il s'agit en fait d'une délocalisation partielle puisque l'activité de production des escaliers escamotable ne sera plus poursuivie en Pologne a précisé à Batiactu Philippe Kaczmarczyz, directeur général de Roto Franck SAS.
L'usine française produisait principalement pour le marché allemand, or selon Philippe Kaczmarczyz, "aujourd'hui, en Allemagne, le PVC s'est considérablement développé et représente 70% des ventes".
"Les notifications de licenciement ont été envoyées lundi et le démontage des machines, en vue de leur transfert vers la Pologne, est réalisé cette semaine par des ouvriers polonais du groupe dont les salaires varient entre 350 et 500 euros par mois" a déclaré de son côté à l'AFP Jean-Paul Woh, délégué CGT. "Une cellule de reclassement avait été constituée en février par la direction et, à l'heure actuelle, une quinzaine de personnes ont retrouvé un emploi" a-t-il ajouté.
La plupart des départs se feront dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) accepté majoritairement par les salariés et signé par les syndicats CGT et CFDT. Il prévoit des indemnités de licenciement au moins égales à 10.000 euros pour tous les salariés licenciés ainsi que le doublement de ces indemnités pour ceux d'entre eux dont l'ancienneté varie entre 10 et 25 ans.
Une partie des 30.000 mètres carrés du site de production seront loués, notamment à un ancien cadre de l'entreprise qui a crée une société d'aménagement, avec d'autres anciens salariés.
L'activité commerciale sera conservée et les équipes devraient déménager à une dizaine de kilomètres. "Nous allons concentrer nos efforts sur la fenêtre de toit en PVC, qui connaît un bon succès et que nous sommes les seuls en Europe à proposer" explique Philippe Kaczmarczyz.
Il s'agit en fait d'une délocalisation partielle puisque l'activité de production des escaliers escamotable ne sera plus poursuivie en Pologne a précisé à Batiactu Philippe Kaczmarczyz, directeur général de Roto Franck SAS.
L'usine française produisait principalement pour le marché allemand, or selon Philippe Kaczmarczyz, "aujourd'hui, en Allemagne, le PVC s'est considérablement développé et représente 70% des ventes".
"Les notifications de licenciement ont été envoyées lundi et le démontage des machines, en vue de leur transfert vers la Pologne, est réalisé cette semaine par des ouvriers polonais du groupe dont les salaires varient entre 350 et 500 euros par mois" a déclaré de son côté à l'AFP Jean-Paul Woh, délégué CGT. "Une cellule de reclassement avait été constituée en février par la direction et, à l'heure actuelle, une quinzaine de personnes ont retrouvé un emploi" a-t-il ajouté.
La plupart des départs se feront dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) accepté majoritairement par les salariés et signé par les syndicats CGT et CFDT. Il prévoit des indemnités de licenciement au moins égales à 10.000 euros pour tous les salariés licenciés ainsi que le doublement de ces indemnités pour ceux d'entre eux dont l'ancienneté varie entre 10 et 25 ans.
Une partie des 30.000 mètres carrés du site de production seront loués, notamment à un ancien cadre de l'entreprise qui a crée une société d'aménagement, avec d'autres anciens salariés.
L'activité commerciale sera conservée et les équipes devraient déménager à une dizaine de kilomètres. "Nous allons concentrer nos efforts sur la fenêtre de toit en PVC, qui connaît un bon succès et que nous sommes les seuls en Europe à proposer" explique Philippe Kaczmarczyz.