A l'occasion du 10ème anniversaire de la loi Bruit, la ministre de l'Ecologie a annoncé un programme d'insonorisation de façades pour 200.000 logements.
En clôture du Colloque " Les dix ans de la loi Bruit " organisé par le Conseil National du Bruit, l'intervention de la ministre de l'Environnement a été accueillie comme la promesse du soutien du gouvernement dans la lutte contre les nuisances sonores.
La journée avait au préalable été marquée par le rythme des conférences, tables rondes, débats, bilans et explication de textes. Mais l'humeur générale n'était pas spécialement à l'euphorie. " Force est de constater que les moyens nécessaires n'ont jamais été à la hauteur de l'ambition visée par la loi ", a ainsi expliqué Jean-Pierre Blazy, président du Conseil national du Bruit.
Après dix ans d'application, et alors que le bruit reste la priorité des français devant l'insécurité et la pollution, selon L'INSEE, il semble que " le chemin qu'il reste à parcourir est encore considérable ". Du moins est-ce ainsi que la ministre à achevé son intervention.
Selon elle, " le bruit est une nuisance majeure qui n'est pas toujours perçue comme telle et qui fera l'objet d'un plan d'action [qu'elle a] demandé pour la fin du mois de février prochain ". Malgré le fait que la loi de 1992 ait été complétée par " une armada d'une cinquantaine de textes ", elle souhaite que soit approfondis quatre points : la transposition de la directive européenne en matière de bruit ambiant, le problème des aéroports et la protection des riverains, les infrastructure terrestres et le problème du bruit au quotidien.
Roselyne Bachelot s'est offusqué de la dégradation des logements sociaux qu'elle a imputé, en partie et pour l'occasion, au problème du bruit. " Les logements sociaux sont trop souvent implantés dans des zones de forte nuisance sonore, ce qui, par un effet boule de neige, diminue leur valeur ".
Un budget réduit de moitié
Il est, selon elle, urgent que des travaux de restauration et de rénovation interviennent pour résoudre ce problème. Elle a annoncé un programme en ce sens, comprenant par exemple des travaux de protection de façades pour 200.000 logements en dix ans. Par là, elle faisait référence au rapport Lamure, présenté en 1998, et qui recensait quelque 3.000 points noirs, supposant environ 200.000 logements situés le long d'axes routiers ou ferroviaires.
Elle a ainsi annoncé le renforcement du dispositif d'aide à l'insonorisation des logements situés en zones sensibles, par le biais de l'ADEME. " Contrairement à ce que j'ai pu lire dans la presse, cette politique n'a pas été abandonnée dans le prochain budget. Même si la ligne n'apparaît pas clairement, le gouvernement a débloqué 30 millions d'euros pour développer l'insonorisation acoustique ".
En réalité, les crédits affectés à la lutte contre le bruit par le ministère de l'Environnement ont été diminués de moitié, passant de 12,59 millions d'euros à 5,93. La somme avancée par la ministre tient compte des reports de crédits et correspond aux autorisations de programmes.
La ministre s'est déclarée " attentive aux progrès techniques, à la formation et à l'information des professionnels du bâtiment ". En soulignant qu'elle travaillait en relation avec le ministère du Logement, elle a expliqué que le problème du logement ancien était particulièrement préoccupant et méritait toute son attention.
" Il est nécessaire d'édicter des règles préventives ", a-t-elle ajouté avant de demander aux professionnels de la construction de se réunir pour travailler ensemble en vue de trouver des solutions adaptées.
La journée avait au préalable été marquée par le rythme des conférences, tables rondes, débats, bilans et explication de textes. Mais l'humeur générale n'était pas spécialement à l'euphorie. " Force est de constater que les moyens nécessaires n'ont jamais été à la hauteur de l'ambition visée par la loi ", a ainsi expliqué Jean-Pierre Blazy, président du Conseil national du Bruit.
Après dix ans d'application, et alors que le bruit reste la priorité des français devant l'insécurité et la pollution, selon L'INSEE, il semble que " le chemin qu'il reste à parcourir est encore considérable ". Du moins est-ce ainsi que la ministre à achevé son intervention.
Selon elle, " le bruit est une nuisance majeure qui n'est pas toujours perçue comme telle et qui fera l'objet d'un plan d'action [qu'elle a] demandé pour la fin du mois de février prochain ". Malgré le fait que la loi de 1992 ait été complétée par " une armada d'une cinquantaine de textes ", elle souhaite que soit approfondis quatre points : la transposition de la directive européenne en matière de bruit ambiant, le problème des aéroports et la protection des riverains, les infrastructure terrestres et le problème du bruit au quotidien.
Roselyne Bachelot s'est offusqué de la dégradation des logements sociaux qu'elle a imputé, en partie et pour l'occasion, au problème du bruit. " Les logements sociaux sont trop souvent implantés dans des zones de forte nuisance sonore, ce qui, par un effet boule de neige, diminue leur valeur ".
Un budget réduit de moitié
Il est, selon elle, urgent que des travaux de restauration et de rénovation interviennent pour résoudre ce problème. Elle a annoncé un programme en ce sens, comprenant par exemple des travaux de protection de façades pour 200.000 logements en dix ans. Par là, elle faisait référence au rapport Lamure, présenté en 1998, et qui recensait quelque 3.000 points noirs, supposant environ 200.000 logements situés le long d'axes routiers ou ferroviaires.
Elle a ainsi annoncé le renforcement du dispositif d'aide à l'insonorisation des logements situés en zones sensibles, par le biais de l'ADEME. " Contrairement à ce que j'ai pu lire dans la presse, cette politique n'a pas été abandonnée dans le prochain budget. Même si la ligne n'apparaît pas clairement, le gouvernement a débloqué 30 millions d'euros pour développer l'insonorisation acoustique ".
En réalité, les crédits affectés à la lutte contre le bruit par le ministère de l'Environnement ont été diminués de moitié, passant de 12,59 millions d'euros à 5,93. La somme avancée par la ministre tient compte des reports de crédits et correspond aux autorisations de programmes.
La ministre s'est déclarée " attentive aux progrès techniques, à la formation et à l'information des professionnels du bâtiment ". En soulignant qu'elle travaillait en relation avec le ministère du Logement, elle a expliqué que le problème du logement ancien était particulièrement préoccupant et méritait toute son attention.
" Il est nécessaire d'édicter des règles préventives ", a-t-elle ajouté avant de demander aux professionnels de la construction de se réunir pour travailler ensemble en vue de trouver des solutions adaptées.