Des affaires d'expulsions de Roms ont eu lieu ces derniers jours. Jeudi, il s'agissait de 120 Roms délogés d'une école désaffectée de Saint-Etienne. Et mercredi, c'est une douzaine de familles Roms qui a été menacée d'expulsion dans la ville de Bagnolet.

Une centaine de fonctionnaires a procédé jeudi à l'expulsion de 120 Roms qui occupaient depuis plus d'un an une école désaffectée de Saint-Etienne (42), selon la préfecture de la Loire et la police. Et ce n'est pas la première affaire de ce type puisque mercredi, une douzaine de familles Roms a été menacée d'expulsion à Bagnolet.

Habitant dans un hôtel de Bagnolet (93) depuis un an, la douzaine de familles n'avait pu être logée dans un foyer de bungalows mis en place par la mairie, réservé uniquement aux Roms célibataires. Apprenant que la mairie souhaitait arrêter de financer l'hôtel d'ici à la fin du mois de juillet, ces familles ont pu rencontrer le premier adjoint au maire de la ville, Laurent Jamet. Ce dernier a précisé que «financièrement, la ville ne peut plus assumer» et a donc expliqué aux familles que les adultes pourront être logés au foyer Gallieni s'ils renvoient leurs enfants en Bulgarie. Dans le cas contraire, l'hébergement des familles ne sera «plus pris en charge». Il s'agit de 23 adultes et de 24 enfants.

L'expulsion de Saint-Etienne concerne 120 Roms qui occupaient une école désaffectée de la ville. Une centaine de fonctionnaires s'est mobilisée pour procéder à l'expulsion qui s'est déroulée «sans incident». Des autocars les ont emmenés à l'aéroport Saint-Exupéry de Lyon, d'où ils rejoindront la Roumanie. La préfecture a indiqué que «cette action répondait à l'attente de nombreux riverains qui avaient fait part de leur mécontentement en soulignant les nuisances causées par l'occupation illégale de ce site».

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