ARTISANAT. Lors d'une série d'échanges organisés entre des professionnels de la construction et des personnalités de divers horizons, il est apparu que la capacité d'innovation des entreprises artisanales du bâtiment était freinée par plusieurs obstacles. Le secteur veut agir mais estime ne pas toujours pouvoir le faire.
Organiser un après-midi d'échanges sur les entreprises artisanales du bâtiment dans l'un des plus grands incubateurs de "start-up" au monde, l'idée peut surprendre. Mais le message, lui, est clair : les unes comme les autres ont les capacités d'innover pour transformer l'activité économique. Même si, dans le cas des premières, la tâche ne leur est pas toujours facilitée.
À l'initiative de la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), une série de tables rondes a effectivement eu lieu à la Station F, à Paris, réunissant professionnels de la construction et personnalités de divers horizons. Il y a d'abord été question de la reconnaissance - et de l'encouragement - de la faculté d'innovation des artisans du bâtiment, qui pourrait favoriser l'attractivité et le dynamisme du secteur.
Trop de normes ?
"Il est faux de dire que le secteur du bâtiment n'innove pas, c'est au contraire l'un des secteurs qui innovent le plus", lance Philippe Estingoy, directeur général de l'Agence Qualité Construction (AQC). Les artisans participeraient de cette innovation au même titre que les grands groupes et les industriels.
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