L'ensemble de la chaîne de construction du Terminal 2E de l'aéroport parisien Roissy Charles-de-Gaulle a été à la limite de la conformité, ce qui explique "qu'il a fini par s'effondrer", a affirmé lundi à l'AFP une source proche du dossier.
"S'il n'y avait eu qu'une société qui ait failli, le terminal aurait tenu, malheureusement comme tout le monde a été à la limite, ça a fini par casser", a expliqué cette source. Le quotidien Le Parisien a affirmé lundi que les conclusions de la commission d'enquête administrative sur l'accident qui seront rendues le 15 février, seraient "accablantes pour les architectes et Aéroports de Paris (ADP)".
"Si on avait construit une aérogare banale, on n'aurait pas eu ce problème. A chaque fois que l'on fait quelque chose de novateur, il y a un risque. Mais là, le consensus parmi les spécialistes du secteur est que la conception était très, très, tendue" pour des raisons d'économies, a ajouté cette source.
"En analysant les fondations, on s'aperçoit qu'elles étaient ultra-limites parce que Solétanche, entreprise la plus compétente sur ce sujet et numéro un mondial, a gratté jusqu'à l'os. Elle a été conforme, mais limite", a-t-elle indiqué.
Idem pour la structure verticale, "où il a notamment fallu revenir en arrière pour renforcer les poteaux, construits par la société Hervé, qui a été retenue car ses prix étaient les plus bas", selon cette source.
"L'ensemble a alors été resserré par Freyssinet, filiale de Vinci. Puis GTM, autre filiale de Vinci a fabriqué les voûtes. Le devoir de conseil de l'entrepreneur fait qu'il aurait sans doute dû demander davantage de ferraillage", a-t-elle estimé.
"Après, il y a les ouvertures, donc les passerelles construites par Baudin Châteauneuf. Là non plus, toutes les précautions n'ont pas été prises, donc tout le monde va être éclaboussé", a conclu cette source. Selon l'architecte du terminal, Paul Andreu, l'accident "a pour cause une insuffisance de l'armature en acier du béton", qui "constitue une tâche d'exécution à la charge des entreprises de BTP".
"Si on avait construit une aérogare banale, on n'aurait pas eu ce problème. A chaque fois que l'on fait quelque chose de novateur, il y a un risque. Mais là, le consensus parmi les spécialistes du secteur est que la conception était très, très, tendue" pour des raisons d'économies, a ajouté cette source.
"En analysant les fondations, on s'aperçoit qu'elles étaient ultra-limites parce que Solétanche, entreprise la plus compétente sur ce sujet et numéro un mondial, a gratté jusqu'à l'os. Elle a été conforme, mais limite", a-t-elle indiqué.
Idem pour la structure verticale, "où il a notamment fallu revenir en arrière pour renforcer les poteaux, construits par la société Hervé, qui a été retenue car ses prix étaient les plus bas", selon cette source.
"L'ensemble a alors été resserré par Freyssinet, filiale de Vinci. Puis GTM, autre filiale de Vinci a fabriqué les voûtes. Le devoir de conseil de l'entrepreneur fait qu'il aurait sans doute dû demander davantage de ferraillage", a-t-elle estimé.
"Après, il y a les ouvertures, donc les passerelles construites par Baudin Châteauneuf. Là non plus, toutes les précautions n'ont pas été prises, donc tout le monde va être éclaboussé", a conclu cette source. Selon l'architecte du terminal, Paul Andreu, l'accident "a pour cause une insuffisance de l'armature en acier du béton", qui "constitue une tâche d'exécution à la charge des entreprises de BTP".