Suite à l'affaire Bolufer, la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) a décidé de réévaluer les loyers trop bas de ses beaux immeubles. Une décision qui devrait toucher un millier de logements.

La RIVP a décidé de revoir à la hausse les loyers, qu'elle jugera «manifestement trop bas» de ses beaux immeubles, a annoncé mercredi, Pierre Castagnou, président de la RIVP.

Concernant «les immeubles à loyer libre de grand standing et de catégorie 1» de la RIVP, «lors du renouvellement des baux, si les loyers sont manifestement sous-évalués, il y aura une réévaluation», a déclaré Pierre Castagnou.

Cette opération a pour objectif de «mettre fin aux rentes de situation», a-t-il expliqué.

Au total, plus d'un millier de logements sont concernés, avant une «généralisation progressive à l'ensemble du parc locatif à loyer libre de la RIVP» (quelque 12.900 logements).

D'autre part, «des procédures amiables ou judiciaires» seront engagées sur «une douzaine de situations irrégulières».

Ces annonces font suite à l'affaire Jean-Paul Bolufer, ancien directeur de cabinet de la ministre du Logement Christine Boutin, qui louait un appartement de 190 m2 à loyer modéré.

Interrogé sur ce cas Pierre Castagnou a indiqué que si Jean-Paul Bolufer «refuse de quitter les lieux, il saisira le tribunal d'instance du XIIIème», précisant «qu'un congé lui avait été donné à l'expiration de son bail. Ce sont les tribunaux qui trancheront».

Sur le cas de Jean Pierre Chevènement, il a déclaré : «la situation est clarifiée(?) Il a mis fin à une situation anormale de double bail. Il a donné son congé pour le logement qu'il louait à Belfort et sa résidence principale est à Paris».

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