Le bilan du cyclone Rita contraste fortement avec Katrina. Les dégâts causés n’ont en effet rien de comparable à la tragédie d’il y a quatre semaines. Néanmoins, les coûts de réparation restent énormes, les dégâts se chiffrant à près de 8 milliards de dollars.
Le cyclone Rita pourrait coûter jusqu'à 8 milliards de dollars aux assureurs, selon plusieurs groupes de prévision des risques. Le passage de l'ouragan n'aura finalement été coûteux que sur le plan matériel, malgré un décès lors du passage d'une tornade au Mississippi et 25 morts durant l’évacuation. C'est tout un contraste avec les 1.075 morts et le million de sans-abri de Katrina.
Plus d'un million de personnes étaient toujours privées d'électricité dimanche soir au Texas, en Louisiane et au Mississippi. La production de pétrole était toujours totalement arrêtée dimanche, alors que celle de gaz ne tournait qu'à 20% de la normale, selon les chiffres de l'agence fédérale Minerals Management Service (MMS). Cela représente un manque à gagner de 1,5 million de barils de brut par jour. La grande ville de Houston (Texas) n'a pas subi de dégâts majeurs. La Nouvelle-Orléans (Louisiane) a aussi été largement épargnée par Rita malgré de nouvelles inondations dans des quartiers sinistrés par Katrina et déjà vidés de ses habitants. Le génie militaire a fini dimanche de colmater les brèches le long du Canal industriel, alors que les opérations de pompage des eaux ont déjà commencé. Mais les populations évacuées ne doivent pas essayer de revenir chez elles avant 24 à 48 heures, a déclaré le responsable fédéral des secours en Louisiane, le vice-amiral Thad Allen.
De son côté, le gouverneur du Texas (sud), Rick Perry, s'est décerné dimanche un satisfecit sur l'organisation des évacuations à l'approche du cyclone Rita, en dépit des embouteillages monstres jeudi et vendredi. «La réalité, c'est qu'on a déplacé deux millions et demi de personnes avec un nombre assez réduit de problèmes», a déclaré M. Perry sur la chaîne de télévision NBC. Le directeur par intérim de l'Agence fédérale de gestion des crises (Fema), David Paulison, a été dans le même sens. «Je ne peux féliciter assez la Louisiane et le Texas pour leur réponse à cette tempête. Je suis convaincu que les évacuations étaient la chose à faire pour éviter la perte de vies humaines», a-t-il dit. Des hélicoptères militaires survolaient cependant dimanche les régions isolées de Louisiane durement frappées par Rita à la recherche d'éventuelles victimes. Plus d'un million de personnes étaient privées d'électricité au Texas, en Louisiane et au Mississippi sous l'effet combiné de Rita et de Katrina. Rita a provoqué des «dégâts minimaux» dans les raffineries du golfe du Mexique, a ajouté M. Paulison. Toutefois «Nous avons besoin de temps pour évaluer la situation, mesurer le niveau des inondations, nous assurer que les infrastructures fonctionnent et que les gens n'empruntent pas des routes coupées ou sans approvisionnement en carburant», a-t-il expliqué.
Mais les Etats-Unis n'en ont pas encore fini avec les cyclones puisque, selon le directeur du Centre national des ouragans Max Mayfield, un ou deux autres cyclones d'envergure pourraient encore frapper les Etats-Unis d'ici à la fin de la saison des cyclones en octobre.
Plus d'un million de personnes étaient toujours privées d'électricité dimanche soir au Texas, en Louisiane et au Mississippi. La production de pétrole était toujours totalement arrêtée dimanche, alors que celle de gaz ne tournait qu'à 20% de la normale, selon les chiffres de l'agence fédérale Minerals Management Service (MMS). Cela représente un manque à gagner de 1,5 million de barils de brut par jour. La grande ville de Houston (Texas) n'a pas subi de dégâts majeurs. La Nouvelle-Orléans (Louisiane) a aussi été largement épargnée par Rita malgré de nouvelles inondations dans des quartiers sinistrés par Katrina et déjà vidés de ses habitants. Le génie militaire a fini dimanche de colmater les brèches le long du Canal industriel, alors que les opérations de pompage des eaux ont déjà commencé. Mais les populations évacuées ne doivent pas essayer de revenir chez elles avant 24 à 48 heures, a déclaré le responsable fédéral des secours en Louisiane, le vice-amiral Thad Allen.
De son côté, le gouverneur du Texas (sud), Rick Perry, s'est décerné dimanche un satisfecit sur l'organisation des évacuations à l'approche du cyclone Rita, en dépit des embouteillages monstres jeudi et vendredi. «La réalité, c'est qu'on a déplacé deux millions et demi de personnes avec un nombre assez réduit de problèmes», a déclaré M. Perry sur la chaîne de télévision NBC. Le directeur par intérim de l'Agence fédérale de gestion des crises (Fema), David Paulison, a été dans le même sens. «Je ne peux féliciter assez la Louisiane et le Texas pour leur réponse à cette tempête. Je suis convaincu que les évacuations étaient la chose à faire pour éviter la perte de vies humaines», a-t-il dit. Des hélicoptères militaires survolaient cependant dimanche les régions isolées de Louisiane durement frappées par Rita à la recherche d'éventuelles victimes. Plus d'un million de personnes étaient privées d'électricité au Texas, en Louisiane et au Mississippi sous l'effet combiné de Rita et de Katrina. Rita a provoqué des «dégâts minimaux» dans les raffineries du golfe du Mexique, a ajouté M. Paulison. Toutefois «Nous avons besoin de temps pour évaluer la situation, mesurer le niveau des inondations, nous assurer que les infrastructures fonctionnent et que les gens n'empruntent pas des routes coupées ou sans approvisionnement en carburant», a-t-il expliqué.
Mais les Etats-Unis n'en ont pas encore fini avec les cyclones puisque, selon le directeur du Centre national des ouragans Max Mayfield, un ou deux autres cyclones d'envergure pourraient encore frapper les Etats-Unis d'ici à la fin de la saison des cyclones en octobre.
