Alors que les retards se multiplient et qu’une grève est prévue mercredi 31 mars, le nouveau gouvernement grec a annoncé d’importants dépassements budgétaires sur les travaux.
Le gouvernement a communiqué à la presse une première liste des dépassements budgétaires constatés. Ils s'élèvent pour l’heure à environ 80 millions d'euros mais cette liste remise mardi par la nouvelle ministre chargée de la préparation olympique, Fanny Palli-Pétralia, ne concerne que les chantiers dépendant de son ministère.
Aucun chiffre n'a été donné concernant les nombreux ouvrages olympiques placés sous la responsabilité du ministère des Travaux publics et de l'Environnement, notamment les centres de Hellinikon (canoë-kayak slalom, basket-ball, handball, escrime, base-ball et softball) du Phalère (taekwondo, beach-volley) et de Schinias (aviron, canoë-kayak en ligne).
Selon le document remis, le dépassement le plus important (36.205.333 EUR) touche à la construction du toit dessiné par l'architecte espagnol Santiago Calatrava pour couvrir le stade olympique ce qui porte le coût total de l'ouvrage de 220 millions d'euros à quelque 256 millions d'euros.
La rénovation complète du stade Kaftantzoglio de Salonique (nord) où se déroulera une partie de la compétition de football a dépassé de près de 12 millions d'euros le budget initial.
La construction du centre de presse MPC, réservé à la presse écrite, a coûté 5 millions d'euros de plus que prévu, les travaux de rénovation du stade olympique plus de 4 millions d'euros de dépassement, comme le centre de tir olympique de Markopoulos, au nord-est d'Athènes.
Le budget de construction du centre d'haltérophilie de Nikaia, dans la banlieue du Pirée, a été dépassé d'un peu plus de 3 millions d'euros et celui du centre de judo et de lutte d'Ano Liossia a été augmenté également de près de 3 millions d'euros.
Mme Palli-Pétralia a indiqué qu'elle avait lancé un inventaire complet des comptes olympiques qu'elle communiquera ultérieurement pour que "le peuple grec connaisse la vérité". Selon les premiers chiffres en sa possession, "tous les budgets ont été révisés à la hausse" affirme l’AFP.
J-P Defawe (avec AFP)
Le chantier des Jeux, victime d’une grève de 24 heures
La principale centrale syndicale grecque se préparait mardi à une grande journée de grève nationale mercredi, y compris sur les chantiers des jeux Olympiques d'Athènes, pour réclamer des hausses de salaires de 8%.
"Il y aura bien grève de 24 heures dans tous les chantiers olympiques, mais notre but n'est pas de mettre en danger la progression des travaux ou de gêner le bon déroulement des Jeux", a ainsi déclaré à l'AFP le président de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600.000 adhérents) Christos Polyzogopoulos.
De même la nouvelle ministre chargée de la préparation olympique, Fanny Palli-Pétralia, a estimé que cette grève n'allait en rien gêner la progression des travaux, rappelant qu'elle était prévue de très longue date et dès lors intégrée dans les échéanciers des travaux. Elle a souligné qu'"aucun Grec ne souhaite un échec des Jeux".
De nombreux chantiers olympiques souffrent d'importants retards, notamment au stade olympique et dans la construction des lignes de tramway et du train de banlieue et le Comité international olympique (CIO) a souligné à plusieurs reprises que le rythme des travaux ne devait pas être interrompu.
Aucun chiffre n'a été donné concernant les nombreux ouvrages olympiques placés sous la responsabilité du ministère des Travaux publics et de l'Environnement, notamment les centres de Hellinikon (canoë-kayak slalom, basket-ball, handball, escrime, base-ball et softball) du Phalère (taekwondo, beach-volley) et de Schinias (aviron, canoë-kayak en ligne).
Selon le document remis, le dépassement le plus important (36.205.333 EUR) touche à la construction du toit dessiné par l'architecte espagnol Santiago Calatrava pour couvrir le stade olympique ce qui porte le coût total de l'ouvrage de 220 millions d'euros à quelque 256 millions d'euros.
La rénovation complète du stade Kaftantzoglio de Salonique (nord) où se déroulera une partie de la compétition de football a dépassé de près de 12 millions d'euros le budget initial.
La construction du centre de presse MPC, réservé à la presse écrite, a coûté 5 millions d'euros de plus que prévu, les travaux de rénovation du stade olympique plus de 4 millions d'euros de dépassement, comme le centre de tir olympique de Markopoulos, au nord-est d'Athènes.
Le budget de construction du centre d'haltérophilie de Nikaia, dans la banlieue du Pirée, a été dépassé d'un peu plus de 3 millions d'euros et celui du centre de judo et de lutte d'Ano Liossia a été augmenté également de près de 3 millions d'euros.
Mme Palli-Pétralia a indiqué qu'elle avait lancé un inventaire complet des comptes olympiques qu'elle communiquera ultérieurement pour que "le peuple grec connaisse la vérité". Selon les premiers chiffres en sa possession, "tous les budgets ont été révisés à la hausse" affirme l’AFP.
J-P Defawe (avec AFP)
Le chantier des Jeux, victime d’une grève de 24 heures
La principale centrale syndicale grecque se préparait mardi à une grande journée de grève nationale mercredi, y compris sur les chantiers des jeux Olympiques d'Athènes, pour réclamer des hausses de salaires de 8%.
"Il y aura bien grève de 24 heures dans tous les chantiers olympiques, mais notre but n'est pas de mettre en danger la progression des travaux ou de gêner le bon déroulement des Jeux", a ainsi déclaré à l'AFP le président de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600.000 adhérents) Christos Polyzogopoulos.
De même la nouvelle ministre chargée de la préparation olympique, Fanny Palli-Pétralia, a estimé que cette grève n'allait en rien gêner la progression des travaux, rappelant qu'elle était prévue de très longue date et dès lors intégrée dans les échéanciers des travaux. Elle a souligné qu'"aucun Grec ne souhaite un échec des Jeux".
De nombreux chantiers olympiques souffrent d'importants retards, notamment au stade olympique et dans la construction des lignes de tramway et du train de banlieue et le Comité international olympique (CIO) a souligné à plusieurs reprises que le rythme des travaux ne devait pas être interrompu.
