Réseau Ferré de France (RFF) a annoncé vendredi que le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse devait se poursuivre. Le projet doit mettre Bordeaux à 1h00 de TGV de Toulouse, au lieu de 2h00, et Toulouse à 3h00 de Paris, au lieu de 5h00, à l'horizon 2016-2017.

Le conseil d'administration de RFF, réuni jeudi, «a décidé de poursuivre les études relatives à la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, sur la base des enseignements du débat public organisé en 2005, qui a confirmé le bien-fondé du projet», selon un communiqué.

«Trois ans d'études seront nécessaires pour constituer le dossier d'enquête publique, puis environ 24 mois pour l'enquête publique et la décision ministérielle. Les travaux devraient débuter vers 2011-2012 pour une mise en service vers 2016-2017 -après la réalisation de la LGV Tours-Bordeaux», a précisé à l'AFP Jean-Jacques Faucher, chef du projet débat public pour la LGV.
Réseau Ferré de France a aussi souligné que ce projet «n'est pas concurrent du projet Bordeaux-Frontière espagnole, qui sera soumis au débat public en 2006. Pouvant être menés de front, ils apporteront des services complémentaires pour les voyageurs et sont structurants pour le grand sud-ouest».
Les études pour Bordeaux-Toulouse porteront sur toutes les options de passage, larges d'une dizaine de kilomètres, présentées au débat, en recherchant la meilleure intégration de l'ouvrage dans les territoires traversés, dans le respect de l'environnement et des activités économiques, notamment agricoles, viticoles et sylvicoles, a expliqué le maître d'ouvrage.
Pour la section Bordeaux-Agen, les études viseront à «approfondir les enjeux et les impacts des différentes options de passage afin de définir, à l'issue du débat public Bordeaux-Frontière espagnole, des orientations pour le choix d'un fuseau (large d'environ un kilomètre)».

Les études concernant la desserte d'Agen seront poursuivies en conservant l'alternative entre gare nouvelle et gare actuelle, tandis que la desserte de Montauban par une gare nouvelle, «largement souhaitée par les acteurs locaux», sera étudiée, indique le communiqué.

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