Malgré une conjoncture difficile à l'international, le leader mondial de la distribution de matériel électrique a accru ses résultats au premier semestre. Comptant notamment sur la flexibilité de son organisation, la filiale du groupe PPR reste confiante pour l'exercice en cours, même si elle craint un ralentissement en 2002.
"Les signes ne sont pas encourageants aux Etats-Unis et en Europe, on sent un fléchissement" a indiqué mardi Alain Redheuil, président de Rexel, en guise d'avertissement lors de la présentation des résultats semestriels du groupe.
Néanmoins, Rexel a bien débuté l'année et affiche un bénéfice net semestriel en hausse de 15,7% à 92,1 millions euros contre 79,6 millions euros lors de la même période de 2000. "Ce résultat, de qualité, est tout à fait remarquable dans les métiers qui sont les nôtres" a précisé M. Redheuil.
Au premier semestre 2001, le chiffre d'affaires du groupe a atteint 4 milliards d'euros, en progression de 22,7%. A structure, taux de change et jours comparables, l'activité du groupe est restée "constante au 1er semestre". Il faut reconnaître que Rexel a bénéficié de l'impact des acquisitions récentes (Ryall, Esco et Commerce) et continué son développement pour renforcer ses parts de marché aux Etats-Unis.
Rappelons que la société a acquis le canadien Westburne en septembre 2000 et a cédé en juin l'ensemble des activités non stratégiques de cette société au Canada et aux Etats-Unis (distribution de matériel de plomberie, chauffage, conditionnement d'air et produits industriels) au groupe britannique Wolseley pour 394 millions d'euros.
L'activité du groupe a progressé dans la plupart des marchés européens. En revanche, elle a régressé de 3,5% en Amérique du Nord (-4,8% aux Etats-Unis, +0,5% au Canada), région où le français réalise tout de même 42% de son chiffre d'affaires.
"Notre carnet de commandes était négatif de 14% fin juin et de 11% fin juillet. Nous ne voyons pas de raison d'amélioration profonde et importante du marché d'ici la fin de l'année. Pour l'année prochaine, nous nous mettons dans une optique qui n'amènerait pas de progrès" a concédé Alain Redheuil. Et ce dernier de préciser que " le groupe n'en affiche pas moins sa volonté de s'adapter à la situation et d'assurer des résultats tout en continuant d'investir dans tous les domaines générateurs de gains ".
En effet, dès qu'il a constaté le ralentissement de l'activité, c'est-à-dire au dernier trimestre 2000, le groupe a pris un certain nombre de mesures pour s'adapter à la mutation qui est en train de s'opérer dans ses métiers.
Un programme de réduction des coûts a donc été lancé au sein de l'entreprise. Au premier semestre, Rexel a fermé 57 points de vente sur les 1.900 qu'il compte dans le monde. Le groupe a également procédé à une réduction de ses effectifs (797 personnes sur les quelque 25.000 que compte Rexel).
Par ailleurs, 7 centres logistiques nouvelle génération ont été ouverts. Trois autres centres supplémentaires sont prévus, dont deux en France et un en Allemagne.
Ces différentes mesures devraient permettre au groupe "d'atteindre ses objectifs" a souligné, confiant, Alain Redheuil.
Néanmoins, Rexel a bien débuté l'année et affiche un bénéfice net semestriel en hausse de 15,7% à 92,1 millions euros contre 79,6 millions euros lors de la même période de 2000. "Ce résultat, de qualité, est tout à fait remarquable dans les métiers qui sont les nôtres" a précisé M. Redheuil.
Au premier semestre 2001, le chiffre d'affaires du groupe a atteint 4 milliards d'euros, en progression de 22,7%. A structure, taux de change et jours comparables, l'activité du groupe est restée "constante au 1er semestre". Il faut reconnaître que Rexel a bénéficié de l'impact des acquisitions récentes (Ryall, Esco et Commerce) et continué son développement pour renforcer ses parts de marché aux Etats-Unis.
Rappelons que la société a acquis le canadien Westburne en septembre 2000 et a cédé en juin l'ensemble des activités non stratégiques de cette société au Canada et aux Etats-Unis (distribution de matériel de plomberie, chauffage, conditionnement d'air et produits industriels) au groupe britannique Wolseley pour 394 millions d'euros.
L'activité du groupe a progressé dans la plupart des marchés européens. En revanche, elle a régressé de 3,5% en Amérique du Nord (-4,8% aux Etats-Unis, +0,5% au Canada), région où le français réalise tout de même 42% de son chiffre d'affaires.
"Notre carnet de commandes était négatif de 14% fin juin et de 11% fin juillet. Nous ne voyons pas de raison d'amélioration profonde et importante du marché d'ici la fin de l'année. Pour l'année prochaine, nous nous mettons dans une optique qui n'amènerait pas de progrès" a concédé Alain Redheuil. Et ce dernier de préciser que " le groupe n'en affiche pas moins sa volonté de s'adapter à la situation et d'assurer des résultats tout en continuant d'investir dans tous les domaines générateurs de gains ".
En effet, dès qu'il a constaté le ralentissement de l'activité, c'est-à-dire au dernier trimestre 2000, le groupe a pris un certain nombre de mesures pour s'adapter à la mutation qui est en train de s'opérer dans ses métiers.
Un programme de réduction des coûts a donc été lancé au sein de l'entreprise. Au premier semestre, Rexel a fermé 57 points de vente sur les 1.900 qu'il compte dans le monde. Le groupe a également procédé à une réduction de ses effectifs (797 personnes sur les quelque 25.000 que compte Rexel).
Par ailleurs, 7 centres logistiques nouvelle génération ont été ouverts. Trois autres centres supplémentaires sont prévus, dont deux en France et un en Allemagne.
Ces différentes mesures devraient permettre au groupe "d'atteindre ses objectifs" a souligné, confiant, Alain Redheuil.