Le leader mondial de la distribution de matériel électrique Rexel (groupe PPR) procédera à un millier de suppressions d'emplois en 2003, soit autant que cette année. La France devrait être épargnée.
Sur le millier de suppressions de postes prévues cette année au sein de Rexel, 650 ont été effectuées au premier semestre. Pour 2003, le chiffre sera "du même ordre de grandeur", a déclaré Jean-Charles Pauze, Pdg du groupe au cours d'une conférence de presse.
Ces suppressions d'emplois toucheront pour les deux-tiers l'Europe et pour un tiers des pays non-européens, a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d'emplois supprimés en France seule. Un peu plus tard, une porte-parole du groupe a indiqué à l'AFP que "la France ne fait pas partie des pays où il y aura des changements drastiques ".
La filiale de Pinault-Printemps-Redoute, engagée dans une politique de réduction des coûts, avait déjà supprimé 1.400 postes en 2001.
Dans un communiqué, Rexel avait annoncé que les mesures décidées par le groupe en septembre pour développer les ventes et réduire les coûts se traduiront par des charges exceptionnelles estimées à 150 millions d'euros sur l'exercice 2002.
Ces mesures comprennent une accélération de la baisse des charges d'exploitation, particulièrement en Europe, une rationalisation de l'organisation logistique et une sélectivité accrue des investissements.
M. Pauze a précisé que sur ces 150 millions d'euros, 90 millions seront consacrés à la réorganisation du groupe (dimiution du nombre d'agences, réduction de personnel...) alors que 60 millions d'euros correspondent à des mesures de prudence liées à la situation des marchés, visant à amortir plus rapidement certains actifs.
Pour 2003, le PDG a estimé que "l'activité sera stable, plus du côté positif que du côté négatif mais stable quand même". Au 4ème trimestre 2002, l'activité s'avère "marginalement supérieure" à celle du troisième trimestre, a-t-il ajouté.
Dans un environnement comparable à celui d'aujourd'hui, ces mesures devraient permettre à Rexel "d'améliorer sa rentabilité opérationnelle de l'ordre de 0,5 point du chiffre d'affaires en année pleine", selon le communiqué.
Dans les conditions de marché actuelles, la rentabilité opérationnelle 2002 devrait être de l'ordre de 4% du chiffre d'affaires, proche de la tendance observée au premier semestre, ajoute le groupe.
Rexel avait annoncé le 17 septembre dernier un chiffre d'affaires consolidé sur 9 mois à 5,518 milliards d'euros, en recul de 6,2% à structure, taux de change et jours comparables, un repli qui s'explique, selon le groupe, par "des marchés qui continuent à être difficiles".
Par ailleurs, concernant une éventuelle cession de Rexel, Serge Weinberg, président du directoire de PPR a déclaré de façon laconique au journal Le Monde qu'il sera " à même de donner de plus grandes explications sur la stratégie du groupe dans quelque temps ".
Ces suppressions d'emplois toucheront pour les deux-tiers l'Europe et pour un tiers des pays non-européens, a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d'emplois supprimés en France seule. Un peu plus tard, une porte-parole du groupe a indiqué à l'AFP que "la France ne fait pas partie des pays où il y aura des changements drastiques ".
La filiale de Pinault-Printemps-Redoute, engagée dans une politique de réduction des coûts, avait déjà supprimé 1.400 postes en 2001.
Dans un communiqué, Rexel avait annoncé que les mesures décidées par le groupe en septembre pour développer les ventes et réduire les coûts se traduiront par des charges exceptionnelles estimées à 150 millions d'euros sur l'exercice 2002.
Ces mesures comprennent une accélération de la baisse des charges d'exploitation, particulièrement en Europe, une rationalisation de l'organisation logistique et une sélectivité accrue des investissements.
M. Pauze a précisé que sur ces 150 millions d'euros, 90 millions seront consacrés à la réorganisation du groupe (dimiution du nombre d'agences, réduction de personnel...) alors que 60 millions d'euros correspondent à des mesures de prudence liées à la situation des marchés, visant à amortir plus rapidement certains actifs.
Pour 2003, le PDG a estimé que "l'activité sera stable, plus du côté positif que du côté négatif mais stable quand même". Au 4ème trimestre 2002, l'activité s'avère "marginalement supérieure" à celle du troisième trimestre, a-t-il ajouté.
Dans un environnement comparable à celui d'aujourd'hui, ces mesures devraient permettre à Rexel "d'améliorer sa rentabilité opérationnelle de l'ordre de 0,5 point du chiffre d'affaires en année pleine", selon le communiqué.
Dans les conditions de marché actuelles, la rentabilité opérationnelle 2002 devrait être de l'ordre de 4% du chiffre d'affaires, proche de la tendance observée au premier semestre, ajoute le groupe.
Rexel avait annoncé le 17 septembre dernier un chiffre d'affaires consolidé sur 9 mois à 5,518 milliards d'euros, en recul de 6,2% à structure, taux de change et jours comparables, un repli qui s'explique, selon le groupe, par "des marchés qui continuent à être difficiles".
Par ailleurs, concernant une éventuelle cession de Rexel, Serge Weinberg, président du directoire de PPR a déclaré de façon laconique au journal Le Monde qu'il sera " à même de donner de plus grandes explications sur la stratégie du groupe dans quelque temps ".