ACCESSION. Le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a annoncé ce lundi 27 août une augmentation à hauteur de 0,3 % des aides personnalisées au logement (APL). Cependant, cette revalorisation est loin de l'augmentation des prix de l'immobilier qui dépasse les 2%.
"Les allocations logements vont augmenter, elles ne vont ni diminuer, ni stagner", assure Julien Denormandie, secrétaire d'État à la Cohésion des territoires. Cependant, l'État va tout de même réaliser des économies sur ces aides. En effet, là où l'inflation des prix de l'immobilier dépasse actuellement les 2 %, le gouvernement prévoit une revalorisation de + 0,3 % des aides personnalisées au logement (APL). Ces économies sont jugées "cohérentes" par le secrétaire d'état dans l'idée de "donner plus à ceux qui en ont le plus besoin", voulue par le gouvernement avant de présenter, fin septembre, le budget de l'année 2019.
Pour rappel, ce n'est pas la première fois que le gouvernement s'attaque aux APL, à l'été 2017, ces dernières avaient été baissées de 5 euros par mois. Et, le calcul de ces dernières sera dorénavant effectué à partir des revenus actuels du bénéficiaire. Grâce à cette "contemporanéité", le gouvernement compte économiser un milliard d'euros. "C'est un budget qui correspond à des choix politiques forts", explique Julien Denormandie, évoquant la volonté de "mettre le travail au centre de tout" avec notamment la suppression des cotisations sur les heures supplémentaires. De plus, le secrétaire d'État a mis l'accent sur la promesse d'augmenter fortement l'allocation pour les adultes handicapés. Ces derniers continuent pourtant leur lutte contre le projet de loi Elan qui prévoit de réduire drastiquement le pourcentage de logements accessibles dans le neuf.