Les ministres des Transports des Quinze se sont retrouvés à Naples (sud de l'Italie) pour une réunion consacrée aux moyens de relancer les grands chantiers d'infrastructure européens.
L'ancien commissaire européen Karel Van Miert doit présenter aux ministres un rapport, rendu récemment par un groupe d'experts qu'il a présidé, identifiant 18 ouvrages dont la première pierre doit être posée d'ici la fin 2010.
Quatre projets concernent directement l'Italie, qui assure la présidence semestrielle tournante de l'Union européenne et espère obtenir des assurances sur le financement et résoudre le problème de son isolement au sud de la barrière alpine.
"La libre-circulation des marchandises est freinée tant par le manque d'infrastructures adéquates que par les obstacles bureaucratiques", estime-t-on au ministère italien des Transports.
"Le plan Van Miert épouse notre philosophie, car il voit les infrastructures comme un catalyseur de développement des régions en retard", se félicitait dernièrement le ministre italien, Pietro Lunardi.
"Cela réduira les résistances françaises, allemandes et autrichiennes sur la réalisation des grandes liaisons transalpines", ajoutait-il dans une interview au quotidien économique, Il Sole 24 Ore.
L'Italie souhaite le concours du secteur privé et de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour réunir les fonds nécessaires à la construction de ces nouvelles liaisons routières, navigables et ferroviaires.
L'enveloppe prévue pour les seuls chantiers prioritaires dans le rapport Van Miert est de 235 milliards d'euros d'ici 2020.
Les gouvernements nationaux seront obligés de mettre la main au portefeuille. Certains responsables, dont M. Van Miert, suggère une révision des règles du "Pacte de Stabilité" encadrant strictement les déficits publics, afin de sortir les dépenses d'infrastructure du calcul.
La Commission s'oppose totalement pour le moment à une telle remise en cause.
Quatre projets concernent directement l'Italie, qui assure la présidence semestrielle tournante de l'Union européenne et espère obtenir des assurances sur le financement et résoudre le problème de son isolement au sud de la barrière alpine.
"La libre-circulation des marchandises est freinée tant par le manque d'infrastructures adéquates que par les obstacles bureaucratiques", estime-t-on au ministère italien des Transports.
"Le plan Van Miert épouse notre philosophie, car il voit les infrastructures comme un catalyseur de développement des régions en retard", se félicitait dernièrement le ministre italien, Pietro Lunardi.
"Cela réduira les résistances françaises, allemandes et autrichiennes sur la réalisation des grandes liaisons transalpines", ajoutait-il dans une interview au quotidien économique, Il Sole 24 Ore.
L'Italie souhaite le concours du secteur privé et de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour réunir les fonds nécessaires à la construction de ces nouvelles liaisons routières, navigables et ferroviaires.
L'enveloppe prévue pour les seuls chantiers prioritaires dans le rapport Van Miert est de 235 milliards d'euros d'ici 2020.
Les gouvernements nationaux seront obligés de mettre la main au portefeuille. Certains responsables, dont M. Van Miert, suggère une révision des règles du "Pacte de Stabilité" encadrant strictement les déficits publics, afin de sortir les dépenses d'infrastructure du calcul.
La Commission s'oppose totalement pour le moment à une telle remise en cause.