La clientèle "senior" est de plus en plus courtisée par les constructeurs immobiliers qui proposent des maisons individuelles conçues pour les âges avancés, certains allant jusqu'à créer des villages de retraités, à l'image des "sun-cities" américaines.
Après les jeunes ménages, traditionnelle cible privilégiée, les personnes âgées, pudiquement appelées "seniors" par les spécialistes du marketing, constituent un nouvel axe de développement pour les promoteurs, constatent des professionnels du logement, réunis par le magazine Notre Temps.
Il s'agit en fait de loger les seniors entre leur départ en retraite, qui intervient plus tôt qu'auparavant et se traduit souvent par une migration vers le soleil, et leur entrée dans les maisons de retraite, qui se fait actuellement vers 85 ans, ont-ils ajouté.
L'intérêt des constructeurs est récent pour cette nouvelle cible, argentée, souvent encore active et désireuse d'être indépendante mais qui souhaite pouvoir être surveillée au cas où.
Les promoteurs proposent désormais dans leurs catalogues des habitations de plain-pied, sans marches, avec de larges portes permettant le passage éventuel de fauteuils roulants, des carrelages anti-glisse, des baignoires plus spacieuses, des volets électriques, la climatisation...
Ces maisons sont conçues pour "le premier âge" des seniors, ceux qui viennent de sortir de la vie active (60-65 ans), indique André Caron, consultant marketing de Maison France Confort, un des premiers promoteurs à avoir créé un catalogue de maisons spécialement adaptées aux aînés.
Si cette clientèle est attirante, il faut la séduire avec des pincettes et éviter de proposer des maisons trop identifiées pour personnes âgées, sous peine d'essuyer un échec.
Pour "le deuxième âge" (70-75 ans), un concept importé des Etats-Unis vient de débarquer en France: les villages destinés aux retraités. Outre-atlantique, ces ensembles baptisées "sun cities" connaissent un énorme succès auprès des revenus les plus élevés.
En France, Ramos Développement a en revanche adapté cette formule vers une clientèle modeste. A l'instar des immeubles collectifs pour personnes âgées, situées en ville et dont le concept date d'une vingtaine d'année, les "villas vermeil" de Ramos Développement regroupent une centaine de maisons individuelles dans un endroit clos et gardienné avec un "club house" proposant piscine, centre de loisirs, salle de spectacle...
Les superficies des maisons sont modestes, de 31 m2 à 56 m2 pour un loyer qui débute à 314 euros, plus 243 euros de charges. Cette formule présente de nombreux avantages pour la seconde phase de la retraite, celle pendant laquelle les gens veulent encore être indépendants tout en ayant besoin d'être rassurés et entourés en cas de besoin, observe Jean-Yves Ruaux, rédacteur en chef de Seniorscopie.
Il s'agit en fait de loger les seniors entre leur départ en retraite, qui intervient plus tôt qu'auparavant et se traduit souvent par une migration vers le soleil, et leur entrée dans les maisons de retraite, qui se fait actuellement vers 85 ans, ont-ils ajouté.
L'intérêt des constructeurs est récent pour cette nouvelle cible, argentée, souvent encore active et désireuse d'être indépendante mais qui souhaite pouvoir être surveillée au cas où.
Les promoteurs proposent désormais dans leurs catalogues des habitations de plain-pied, sans marches, avec de larges portes permettant le passage éventuel de fauteuils roulants, des carrelages anti-glisse, des baignoires plus spacieuses, des volets électriques, la climatisation...
Ces maisons sont conçues pour "le premier âge" des seniors, ceux qui viennent de sortir de la vie active (60-65 ans), indique André Caron, consultant marketing de Maison France Confort, un des premiers promoteurs à avoir créé un catalogue de maisons spécialement adaptées aux aînés.
Si cette clientèle est attirante, il faut la séduire avec des pincettes et éviter de proposer des maisons trop identifiées pour personnes âgées, sous peine d'essuyer un échec.
Pour "le deuxième âge" (70-75 ans), un concept importé des Etats-Unis vient de débarquer en France: les villages destinés aux retraités. Outre-atlantique, ces ensembles baptisées "sun cities" connaissent un énorme succès auprès des revenus les plus élevés.
En France, Ramos Développement a en revanche adapté cette formule vers une clientèle modeste. A l'instar des immeubles collectifs pour personnes âgées, situées en ville et dont le concept date d'une vingtaine d'année, les "villas vermeil" de Ramos Développement regroupent une centaine de maisons individuelles dans un endroit clos et gardienné avec un "club house" proposant piscine, centre de loisirs, salle de spectacle...
Les superficies des maisons sont modestes, de 31 m2 à 56 m2 pour un loyer qui débute à 314 euros, plus 243 euros de charges. Cette formule présente de nombreux avantages pour la seconde phase de la retraite, celle pendant laquelle les gens veulent encore être indépendants tout en ayant besoin d'être rassurés et entourés en cas de besoin, observe Jean-Yves Ruaux, rédacteur en chef de Seniorscopie.
