Fort du label "Patrimoine du XXe siècle" attribué par le ministère de la Culture en 2009, La Grande Motte a été dessinée par Jean Balladur entre 1963 et 1965. Elle s'inspire des pyramides mayas de Teotihuacan que l'architecte a visitées lors d'un de ses voyages au Mexique. Elle rappelle également les courbes de béton blanc de Brazilia. L'architecte en chef n'a pas conçu lui-même tous les immeubles de La Grande Motte - pas moins d'une soixantaine d'architectes ont été dirigés par Jean Balladur - mais il a décidé de la forme de tous, en imposant : un plan masse avec l'emprise au sol, le volume et le gabarit pyramidal, en conque de Vénus ou bonnets d'évêques, les types de modénatures pour les façades, les terrasses, le béton et l'enduit blanc.

 

L'idée reçue d'une ville minérale est encore présente. Pourtant, l'architecte avait en tête de développer une cité verte. Il a travaillé avec le paysagiste Pierre Pillet pour proposer de nombreux boisements choisis en fonction de leur capacité à s'adapter à l'ensoleillement, de leur résistance aux embruns et de leurs besoins en eau. Il n'est pas rare d'entendre les habitants qu'il y aurait 50 m2 d'espace vert par habitant.

 

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