Le groupe français de matériaux de construction a enregistré une hausse de son résultat net de 5% en 2005, à 1,096 milliard d'euros. Des résultats que Bruno Lafont, nouveau directeur général de Lafarge, compte bien encore améliorer…
Lafarge consolide sa position de leader mondial des matériaux de construction ! Sur l’ensemble de son exercice 2005, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 15,969 Md€, en hausse de 11% par rapport à 2004. Dans le même temps, son résultat d’exploitation s’est établi à 2,357 Md€, en progression de 7% par rapport à l’année passée. Seul bémol : comme il l'avait laissé entendre depuis le mois de septembre, Lafarge n'a pas réalisé son objectif de hausse de résultat d'exploitation à périmètre constant. Fixée à 6%, la hausse a finalement été de 4%.
Toutes les branches du groupe, hormis la Toiture, sont concernées par la hausse. Sur l’ensemble de l’année 2005, la branche Ciment de Lafarge a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 8,314 Md€, en progression de 12% par rapport à 2004 (+11% hors effet de change). Une forte progression qui s’explique notamment par «des hausses de prix passées avec succès dans un contexte de forte augmentation des coûts de l’énergie», indique le groupe. Dans ce contexte, le résultat d’exploitation courant de la branche a progressé de 11% (8% hors effet de change), à 1,770 M€.
Le chiffre d’affaires de la branche Granulats & Béton s’est quant à lui inscrit en hausse de 13% (+11% hors effet de change), à 5,392 Md€, tandis que son résultat d’exploitation courant a augmenté de 12% (+10% hors effets de change) à 398 M€.
D’autre part, Lafarge Plâtre a réalisé un chiffre d’affaires de 1,479 Md€, en hausse de 9% (+8% hors effets de change) par rapport à 2004. Une progression qui «tient principalement à l’Amérique du Nord, dans un environnement de prix favorable dû au dynamise du marché résidentiel et à une insuffisance générale de l’offre», d’après le groupe. Son résultat d’exploitation a quant à lui progressé de 14% (+12% hors effets de change) en hausse de 14%.
Seule la branche Toiture enregistre une très faible hausse de son chiffre d’affaires (+1%), à 1,514 Md€. Un ralentissement principalement du à une faiblesse persistante du marché allemand de la construction. Dans un tel contexte, le résultat de la branche a chuté de 34%, à 98 M€. «Le recul des volumes, à l’origine d’une âpre concurrence sur les prix, s’est traduit par un très net repli du taux d’utilisation des capacités de production en Allemagne, malgré d’importantes actions de restructuration», déclare le groupe.
D’autre part, en 2005, le groupe a investi pour 513 millions d'euros dans ses capacités de production.
Lafarge sous de bons auspices
«Nos résultats 2005 sont solides. Ils ne reflètent pas encore tout le potentiel de Lafarge. Notre portefeuille est fondamentalement fort et très prometteur. Nous pouvons regarder l’avenir avec confiance. Mon ambition est de faire de Lafarge le leader incontesté de notre industrie», a déclaré Bruno Lafont, directeur général de Lafarge depuis le 1er janvier dernier.
Dans ce cadre, le groupe compte garder son «temps d’avance en innovation» et libérer «le potentiel de [ses] opérations». «Nous simplifierons l'organisation pour accroître son efficacité et réduirons nos coûts pour améliorer la marge opérationnelle de 1% d'ici 2008», poursuit Bruno Lafont. Avant d’ajouter : «Nous créerons de la valeur grâce à une croissance rentable et à la maîtrise des coûts»
Face à une année 2005 globalement positive et au nouveau plan stratégique du groupe, le Lafarge table un avenir favorable. «Mon plan stratégique devrait se traduire par une croissance durable de 8% par an de notre résultat net par action, en moyenne, et par l’amélioration du retour sur capitaux engagés», a déclaré Bruno Lafont.
Toutes les branches du groupe, hormis la Toiture, sont concernées par la hausse. Sur l’ensemble de l’année 2005, la branche Ciment de Lafarge a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 8,314 Md€, en progression de 12% par rapport à 2004 (+11% hors effet de change). Une forte progression qui s’explique notamment par «des hausses de prix passées avec succès dans un contexte de forte augmentation des coûts de l’énergie», indique le groupe. Dans ce contexte, le résultat d’exploitation courant de la branche a progressé de 11% (8% hors effet de change), à 1,770 M€.
Le chiffre d’affaires de la branche Granulats & Béton s’est quant à lui inscrit en hausse de 13% (+11% hors effet de change), à 5,392 Md€, tandis que son résultat d’exploitation courant a augmenté de 12% (+10% hors effets de change) à 398 M€.
D’autre part, Lafarge Plâtre a réalisé un chiffre d’affaires de 1,479 Md€, en hausse de 9% (+8% hors effets de change) par rapport à 2004. Une progression qui «tient principalement à l’Amérique du Nord, dans un environnement de prix favorable dû au dynamise du marché résidentiel et à une insuffisance générale de l’offre», d’après le groupe. Son résultat d’exploitation a quant à lui progressé de 14% (+12% hors effets de change) en hausse de 14%.
Seule la branche Toiture enregistre une très faible hausse de son chiffre d’affaires (+1%), à 1,514 Md€. Un ralentissement principalement du à une faiblesse persistante du marché allemand de la construction. Dans un tel contexte, le résultat de la branche a chuté de 34%, à 98 M€. «Le recul des volumes, à l’origine d’une âpre concurrence sur les prix, s’est traduit par un très net repli du taux d’utilisation des capacités de production en Allemagne, malgré d’importantes actions de restructuration», déclare le groupe.
D’autre part, en 2005, le groupe a investi pour 513 millions d'euros dans ses capacités de production.
Lafarge sous de bons auspices
«Nos résultats 2005 sont solides. Ils ne reflètent pas encore tout le potentiel de Lafarge. Notre portefeuille est fondamentalement fort et très prometteur. Nous pouvons regarder l’avenir avec confiance. Mon ambition est de faire de Lafarge le leader incontesté de notre industrie», a déclaré Bruno Lafont, directeur général de Lafarge depuis le 1er janvier dernier.
Dans ce cadre, le groupe compte garder son «temps d’avance en innovation» et libérer «le potentiel de [ses] opérations». «Nous simplifierons l'organisation pour accroître son efficacité et réduirons nos coûts pour améliorer la marge opérationnelle de 1% d'ici 2008», poursuit Bruno Lafont. Avant d’ajouter : «Nous créerons de la valeur grâce à une croissance rentable et à la maîtrise des coûts»
Face à une année 2005 globalement positive et au nouveau plan stratégique du groupe, le Lafarge table un avenir favorable. «Mon plan stratégique devrait se traduire par une croissance durable de 8% par an de notre résultat net par action, en moyenne, et par l’amélioration du retour sur capitaux engagés», a déclaré Bruno Lafont.
