Le groupe autrichien de matériaux de construction a annoncé mardi une hausse de 38% de son résultat d'exploitation (Ebit) en 2004, à 257,2 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires s'est parallèlement accru de 14%, à 1,758 milliard d'euros, selon des résultats préliminaires publiés par le numéro un mondial de la brique dans un communiqué publié à son siège de Vienne.

Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 21%, à 405,4 millions d'euros, tandis que le résultat par action est passé à 1 euro de 0,77 euro en 2003.

Le président du comité de direction du groupe, Wolfgang Reithofer, a estimé que ces «bons résultats» découlaient de la stratégie de croissance externe de l'entreprise, notamment dans les marchés d'Europe centrale, et de l'optimisation de son outil de production. Il a annoncé que son groupe, leader mondial de la brique de construction présent en Europe et en Amérique du Nord, allait poursuivre en 2005 cette stratégie, à laquelle il avait consacré 630 millions d'euros l'an dernier.

En août dernier, le groupe autrichien avait racheté pour 132 millions d'euros le britannique «thebrickbusiness» (TBB) pour prendre la 3ème place sur le marché britannique de la brique derrière CRH et Hanson, avec une part de marché de 17%. Wienerberger avait également racheté pour 13 millions d'euros une usine de fabrication de briques à Ockley (Angleterre). Le site, bien qu'à l'arrêt, est considéré comme ayant une «importance stratégique majeure» en raison de ses stocks et de sa proximité de Londres. Le groupe autrichien avait enfin investi 33,5 millions d'euros à Pottelberg (Belgique) et Seltz (Bas-Rhin, France) dans les usines de tuiles de sa filiale Koramic. Wienerberger avait expliqué cet investissement par la hausse de la demande de tuiles de qualité en France et en Belgique.

actionclactionfp