En cas d'échec de la privatisation des quatre plus grandes aciéries polonaises, Varsovie se déclare prêt à créer un holding national.
Le gouvernement polonais a adopté mardi un programme de restructuration du secteur sidérurgique qui prévoit la création d'un consortium composé des 4 plus grandes aciéries polonaises, si leur privatisation en cours devait échouer, a indiqué le ministre polonais de l'Economie Janusz Steinhoff.
Le programme prévoit le regroupement des aciéries de Sendzimir, Katowice, Florian et Cedler, ainsi qu'une émission des obligations pour 600 millions de zlotys (177,5 millions d'euros) destinés à payer les dettes de ces entreprises, a indiqué le ministre cité par l'agence PAP.
Le ministère polonais du Trésor a indiqué en avril que l'indien Ispan,
ainsi qu'un consortium européen composé de l'allemand Thyssen, le français Usinor et le luxembourgeois Arbed Group étaient intéressés par la privatisation des aciéries polonaises.
Les candidats à la reprise des ces aciéries peuvent déposer leurs offres
définitives jusqu'au 17 juillet.
Les quatre aciéries produisent plus de la moitié de l'acier fabriqué en
Pologne où la production globale a atteint 10,6 millions de tonnes en 2000.
L'Union européenne presse la Pologne d'accélérer la restructuration et la
privatisation de son secteur sidérurgique qui enregistre de lourdes pertes et représente une lourde charge pour le budget de l'Etat polonais.
L'endettement de ce secteur s'élève à quelque 10 milliards de zlotys (2,8
milliards d'euros). La plus grande aciérie polonaise, Huta Katowice, est au
bord de la faillite et demande un rééchelonnement de dettes totalisant 400 millions de zlotys (110 M EUR) qu'elle doit rembourser avant juillet.
Un partenariat envisagé entre Huta Katowice et Corus avait échoué en
novembre, à la suite des problèmes financier du groupe néerlando-britannique et de la concurrence croissante sur le marché polonais de l'acier.
Le programme prévoit le regroupement des aciéries de Sendzimir, Katowice, Florian et Cedler, ainsi qu'une émission des obligations pour 600 millions de zlotys (177,5 millions d'euros) destinés à payer les dettes de ces entreprises, a indiqué le ministre cité par l'agence PAP.
Le ministère polonais du Trésor a indiqué en avril que l'indien Ispan,
ainsi qu'un consortium européen composé de l'allemand Thyssen, le français Usinor et le luxembourgeois Arbed Group étaient intéressés par la privatisation des aciéries polonaises.
Les candidats à la reprise des ces aciéries peuvent déposer leurs offres
définitives jusqu'au 17 juillet.
Les quatre aciéries produisent plus de la moitié de l'acier fabriqué en
Pologne où la production globale a atteint 10,6 millions de tonnes en 2000.
L'Union européenne presse la Pologne d'accélérer la restructuration et la
privatisation de son secteur sidérurgique qui enregistre de lourdes pertes et représente une lourde charge pour le budget de l'Etat polonais.
L'endettement de ce secteur s'élève à quelque 10 milliards de zlotys (2,8
milliards d'euros). La plus grande aciérie polonaise, Huta Katowice, est au
bord de la faillite et demande un rééchelonnement de dettes totalisant 400 millions de zlotys (110 M EUR) qu'elle doit rembourser avant juillet.
Un partenariat envisagé entre Huta Katowice et Corus avait échoué en
novembre, à la suite des problèmes financier du groupe néerlando-britannique et de la concurrence croissante sur le marché polonais de l'acier.
