Après plusieurs années de travaux, la cathédrale de Chartres retrouve enfin ses vitraux, grâce au concours de mécènes, dont la société déclairage Sarlam (filiale du groupe Legrand) qui a investi 100.000 euros dans la rénovation du vitrail Aaron.
La restauration des trois verrières axiales du chur de la cathédrale de Chartres vient de sachever. Déposées puis restaurées plus ou moins complètement à la suite des deux guerres mondiales, les verrières du haut chur navaient plus fait lobjet dintervention depuis 1947 et se sont fortement obscurcies.
Une étude exhaustive entamée en 2003 a permis de procéder à lanalyse des dégradations chimiques et mécaniques et détudier lévolution de la conduite des plombs. Sarlam, fabricant français de produits déclairage spécialiste du balisage, a souhaité sassocier à la restauration dune des verrières : le vitrail dAaron. Cette uvre de plus de 12 mètres de haut sur 2 mètres de large, réalisée il y a plus de 8 siècles, comprend 47 panneaux. En étroite collaboration avec lAssociation des Amis de la Cathédrale, lindustriel a investi 100.000 euros dans ce projet. Un travail difficile et minutieux mené par latelier Petit, maître verrier, qui a lancé une véritable course contre la montre pour restaurer le vitrail en temps et en heure pour les festivités du millénaire de Fulbert, qui démarrent ce vendredi.
«Notre métier cest la lumière et le verre, déclare Gaëtan Guiller, directeur de Sarlam. Cest à la fois un honneur et un bonheur que de pouvoir contribuer à rendre aux vitraux de la cathédrale de Chartres leur splendeur dantan», ajoute-t-il. Létude préalable du vitrail dAaron a révélé que 80 % des verres étaient dorigine. En effet, depuis sa création au XIIIe siècle, il a été soumis à de multiples contraintes physiques.
Pour restaurer cette oeuvre, les Amis de la Cathédrale de Chartres ont fait appel à latelier Petit, à Thivars (28) qui, pendant quatre mois, a uvré sur le vitrail. «Nous avons commencé par nettoyer chaque panneau avant dintervenir sur les différents types daltération, explique son dirigeant Stéphane Petit. Les pièces fracturées ont été desserties, recollées puis remises en plomb. Nous avons refait les plombs en mauvais état. De nombreux plombs de casse, installés lors de restaurations antérieures, ont été supprimés car ils nuisaient à la lisibilité du vitrail. Nous avons également consolidé et fixé la peinture existante. Lorsquelle avait disparu, nous avons collé un verre incolore thermoformé peint sur le verre ancien», poursuit-il. Une double verrière, faite à partir de son empreinte, protège désormais le vitrail médiéval restauré.
Une étude exhaustive entamée en 2003 a permis de procéder à lanalyse des dégradations chimiques et mécaniques et détudier lévolution de la conduite des plombs. Sarlam, fabricant français de produits déclairage spécialiste du balisage, a souhaité sassocier à la restauration dune des verrières : le vitrail dAaron. Cette uvre de plus de 12 mètres de haut sur 2 mètres de large, réalisée il y a plus de 8 siècles, comprend 47 panneaux. En étroite collaboration avec lAssociation des Amis de la Cathédrale, lindustriel a investi 100.000 euros dans ce projet. Un travail difficile et minutieux mené par latelier Petit, maître verrier, qui a lancé une véritable course contre la montre pour restaurer le vitrail en temps et en heure pour les festivités du millénaire de Fulbert, qui démarrent ce vendredi.
«Notre métier cest la lumière et le verre, déclare Gaëtan Guiller, directeur de Sarlam. Cest à la fois un honneur et un bonheur que de pouvoir contribuer à rendre aux vitraux de la cathédrale de Chartres leur splendeur dantan», ajoute-t-il. Létude préalable du vitrail dAaron a révélé que 80 % des verres étaient dorigine. En effet, depuis sa création au XIIIe siècle, il a été soumis à de multiples contraintes physiques.
Pour restaurer cette oeuvre, les Amis de la Cathédrale de Chartres ont fait appel à latelier Petit, à Thivars (28) qui, pendant quatre mois, a uvré sur le vitrail. «Nous avons commencé par nettoyer chaque panneau avant dintervenir sur les différents types daltération, explique son dirigeant Stéphane Petit. Les pièces fracturées ont été desserties, recollées puis remises en plomb. Nous avons refait les plombs en mauvais état. De nombreux plombs de casse, installés lors de restaurations antérieures, ont été supprimés car ils nuisaient à la lisibilité du vitrail. Nous avons également consolidé et fixé la peinture existante. Lorsquelle avait disparu, nous avons collé un verre incolore thermoformé peint sur le verre ancien», poursuit-il. Une double verrière, faite à partir de son empreinte, protège désormais le vitrail médiéval restauré.
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