Le monument le plus visité dans la capitale des Gaules a fermé ses portes jusqu'au 3 mars 2012, en raison d'importants travaux de rénovation des voûtes et des mosaïques abîmées par les infiltrations d'eau. Une fois les échafaudages installés, les portes de la basilique rouvriront et la restauration s'étendra jusqu'à l'année prochaine.
A l'image des visiteurs de cet édifice mondialement connu, les Lyonnais vont devoir prendre leur mal en patience puisque la Basilique de Fourvière restera fermée jusqu'au 3 mars prochain. seules la chapelle et la crypte restant accessibles. La raison ? « Ce sont d'importants travaux de restauration qui viennent d'être engagés concernant les voûtes et les mosaïques, explique Gilles Malartre, le directeur de la Fondation Fourvière. Depuis la construction de l'édifice terminée 1896, il y a eu, effectivement, de gros problèmes d'infiltration d'eau. Les charpentes métalliques se sont dilatées au fil des années, la toiture a bougé et les voûtes se sont fissurées et fragilisées». De plus, la maçonnerie de la pierre de taille a été confiée à l'entreprise lyonnaise Comte.
Montant total des travaux estimé à 1,2M €
Deuxième constat : l'eau a également endommagé les mosaïques au plafond de l'édifice et altéré par la suite leur fixation. «On a retrouvé quelques dizaines de petits carreaux sur une surface de 1.500 m², ce qui montre que certaines sont en train de se décoller», poursuit Gilles Malartre.
Afin d'être restaurées, plusieurs œuvres risquent d'être déposées puis reconstituées pièce par pièce. Un travail très minutieux va être confié à l'un des trois mosaïstes français, le marseillais Patrizio, reconnu pour la restauration de Notre-Dame-de-la-Garde. La basilique sera donc fermée au public, le temps de monter les échafaudages. Elle rouvrira le 3 mars alors que l'ensemble du chantier devrait s'achever début mars 2013. Par ailleurs, le coût total du chantier est estimé à 1,2 M€, dont 60 % financés par les collectivités (La Direction régionale des affaires culturelles de Rhône-Alpes (DRAC), Ville de Lyon, Conseil général du Rhône), le reste par les donateurs.
