Enveloppe initiale : 35,56 millions d'euros Coût final : 60,95 millions d'euros (+71%) Retard des travaux : en cours depuis dix ans
Edifié entre 1897 et 1900, le Grand Palais a présenté dès les années cinquante des fissurations révélant la fragilité de ses fondations. En raison du vieillissement des pilotis sur lesquels reposait le bâtiment côté Seine, le palais s'est enfoncé et l'ensemble des structures, façades et ornements compris, ont été déstabilisés. En outre, l'armature de fer de la nef a connu des phénomènes de déformation et de corrosion menaçant la sécurité des visiteurs. En 1993, la chute d'un rivet a conduit à décider la fermeture de la nef et à engager un vaste projet de restauration du bâtiment.
Lancée en 1995 pour un montant prévisionnel alors évalué à 34,2 millions d'euros, l'opération n'est que partiellement achevée et atteint aujourd'hui un coût estimé à 113,9 millions d'euros. Par sa complexité administrative et juridique, son calendrier de réalisation (plus d'une décennie) et son budget, la restauration du Grand Palais est une opération hors normes. Elle n'en questionne pas moins trois aspects de la maîtrise d'ouvrage confiée à un mandataire : l'évaluation de l'enveloppe initiale, les modifications de programme en cours de chantier et la gestion des marchés de travaux.
Lancée en 1995 pour un montant prévisionnel alors évalué à 34,2 millions d'euros, l'opération n'est que partiellement achevée et atteint aujourd'hui un coût estimé à 113,9 millions d'euros. Par sa complexité administrative et juridique, son calendrier de réalisation (plus d'une décennie) et son budget, la restauration du Grand Palais est une opération hors normes. Elle n'en questionne pas moins trois aspects de la maîtrise d'ouvrage confiée à un mandataire : l'évaluation de l'enveloppe initiale, les modifications de programme en cours de chantier et la gestion des marchés de travaux.
Les raisons des dépassements de coût et de délai : complexité administrative et juridique et sous-évaluation de l'enveloppe initiale.