Le Maire de Paris, Bertand Delanoë, a inauguré mardi la résidence Lila, signée par deux frères architectes, Jade et Sami Tabet. Un complexe de 268 chambres détudiants où la gestion des énergies et des couleurs saccordent à créer un environnement sain et convivial.
Inaugurée le 14 février dernier, la résidence étudiante Lila est la première opération livrée sur la Zac Porte des Lilas à Paris. «Une chance et un problème» selon larchitecte Jade Tabet. Une chance car «il était intéressant de donner la dynamique de construction». Mais aussi un problème car «beaucoup de modifications ont eu lieu lors des études, comme par exemple la transformation dune place publique contiguë en un parvis de 12 m, puis finalement de 9 m».
Juste avant de dévoiler la plaque dinauguration en compagnie du maire de Paris, Roger Madec, maire du 19ème arrondissement, déclarait que «cette réalisation est un acte fort de reconquête de lest parisien», précisant que «le lieu, en friche depuis des années, accueille aujourdhui près de 300 étudiants du monde entier». Il a salué le travail des frères Tabet, «architectes modestes mais efficaces car chacun se sent chez soi et pas chez son voisin».
Les concepteurs ont en effet divisé les locaux en trois pavillons de différentes hauteurs, «pour leur donner une échelle plus humaine», explique Jade Tabet. «Chacun dentre eux bénéficie dune identité matérielle propre, de circulations verticales indépendantes, et dune terrasse collective qui pourra servir de solarium lété», commente larchitecte. Les bâtiments, disposés en U autour dun jardin accessible, ont une surface de 8.300 m2 (coût des travaux : 10,9 millions deuros). La fragmentation des volumes - en plan et en élévation - ainsi que la combinaison des matériaux - brique, bois, zinc, béton poli - permettent de rompre la monotonie des 268 chambres.
Combinaisons de couleurs...
«La résidence Lila procure confort, intimité, convivialité, mais aussi couleurs et lumière à tout moment de la journée», sest réjoui Maurice Quénet, recteur dAcadémie et vice-président de la Cité universitaire internationale de Paris. Les architectes ont collaboré avec les coloristes de latelier Gatimalau pour égayer et structurer les espaces intérieurs. Cest le cas pour les couloirs où les couleurs, plus ou moins vives, font varier les points de vue en fonction des trajectoires, et mettent en valeur différentes séquences. Elles rythment les paliers des escaliers, pénètrent dans les chambres, et se combinent aussi pour former une mosaïque de 270 boîtes aux lettres. Le mobilier du designer Bernard Moïse sintègre harmonieusement dans cet univers.
...autour dun chantier vert
Les personnalités présentes lors de linauguration se sont accordées pour féliciter les concepteurs de lune des premières réalisations parisiennes ayant mis en application une démarche de haute qualité environnementale. Le recours aux énergies passives et léconomie des ressources naturelles ont été privilégiés sur ce chantier vert. Ainsi leau chaude des logements est-elle produite à hauteur de 40% grâce à lénergie solaire (panneaux solaires disposés en toiture), et les eaux pluviales sont récupérées pour larrosage du jardin. Le confort acoustique, essentiel pour une résidence étudiante, a fait lobjet dune isolation renforcée vis-à-vis du périphérique tout proche, mais aussi entre les chambres et les parties communes. «Jespère que cette résidence sera un modèle imité», a conclu le vice-président de la Cité universitaire internationale de Paris, Maurice Quénet.
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Juste avant de dévoiler la plaque dinauguration en compagnie du maire de Paris, Roger Madec, maire du 19ème arrondissement, déclarait que «cette réalisation est un acte fort de reconquête de lest parisien», précisant que «le lieu, en friche depuis des années, accueille aujourdhui près de 300 étudiants du monde entier». Il a salué le travail des frères Tabet, «architectes modestes mais efficaces car chacun se sent chez soi et pas chez son voisin».
Les concepteurs ont en effet divisé les locaux en trois pavillons de différentes hauteurs, «pour leur donner une échelle plus humaine», explique Jade Tabet. «Chacun dentre eux bénéficie dune identité matérielle propre, de circulations verticales indépendantes, et dune terrasse collective qui pourra servir de solarium lété», commente larchitecte. Les bâtiments, disposés en U autour dun jardin accessible, ont une surface de 8.300 m2 (coût des travaux : 10,9 millions deuros). La fragmentation des volumes - en plan et en élévation - ainsi que la combinaison des matériaux - brique, bois, zinc, béton poli - permettent de rompre la monotonie des 268 chambres.
Combinaisons de couleurs...
«La résidence Lila procure confort, intimité, convivialité, mais aussi couleurs et lumière à tout moment de la journée», sest réjoui Maurice Quénet, recteur dAcadémie et vice-président de la Cité universitaire internationale de Paris. Les architectes ont collaboré avec les coloristes de latelier Gatimalau pour égayer et structurer les espaces intérieurs. Cest le cas pour les couloirs où les couleurs, plus ou moins vives, font varier les points de vue en fonction des trajectoires, et mettent en valeur différentes séquences. Elles rythment les paliers des escaliers, pénètrent dans les chambres, et se combinent aussi pour former une mosaïque de 270 boîtes aux lettres. Le mobilier du designer Bernard Moïse sintègre harmonieusement dans cet univers.
...autour dun chantier vert
Les personnalités présentes lors de linauguration se sont accordées pour féliciter les concepteurs de lune des premières réalisations parisiennes ayant mis en application une démarche de haute qualité environnementale. Le recours aux énergies passives et léconomie des ressources naturelles ont été privilégiés sur ce chantier vert. Ainsi leau chaude des logements est-elle produite à hauteur de 40% grâce à lénergie solaire (panneaux solaires disposés en toiture), et les eaux pluviales sont récupérées pour larrosage du jardin. Le confort acoustique, essentiel pour une résidence étudiante, a fait lobjet dune isolation renforcée vis-à-vis du périphérique tout proche, mais aussi entre les chambres et les parties communes. «Jespère que cette résidence sera un modèle imité», a conclu le vice-président de la Cité universitaire internationale de Paris, Maurice Quénet.
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