Les investissements sur le marché immobilier d'entreprise sont repartis à la hausse en Europe au quatrième trimestre 2009. Mais tous les pays ne sont pas égaux devant ce regain. Si la France enregistre une forte progression, le Royaume-Uni et l'Allemagne peinent à remonter.
La France a enregistré une hausse de 145% de son volume investi au quatrième trimestre 2009 dans l'immobilier d'entreprise, selon la dernière étude trimestrielle de l'institut DTZ Research. Pour l'Europe, l'investissement a bondi de 26% pendant la même période, avec 20,60 milliards d'euros, contre 16,4 milliards d'euros engagés au 3ème trimestre 2009. Signe d'un redressement du marché sur le vieux continent ?
«Au quatrième trimestre, nous avons assisté à un redressement plus massif des investissements, principalement en France, Italie, dans les pays nordiques et Europe Centrale», indique Magali Marton, directrice des études en Europe et Moyen-Orient. «Cette progression est liée à un nombre plus important de grandes transactions et une hausse des valeurs. A l'inverse, les marchés du Royaume-Uni et de l'Allemagne affichent une baisse de leurs investissements en immobilier au cours du dernier trimestre».
«Au quatrième trimestre, nous avons assisté à un redressement plus massif des investissements, principalement en France, Italie, dans les pays nordiques et Europe Centrale», indique Magali Marton, directrice des études en Europe et Moyen-Orient. «Cette progression est liée à un nombre plus important de grandes transactions et une hausse des valeurs. A l'inverse, les marchés du Royaume-Uni et de l'Allemagne affichent une baisse de leurs investissements en immobilier au cours du dernier trimestre».
En effet, à l'image de la France, l'Italie, les pays nordiques et l'Europe Centrale, ont enregistré des hausses importantes avec respectivement +432%, +113% et +215% au dernier trimestre 2009. A l'inverse, les volumes d'investissement dans les deux principaux marchés que sont l'Angleterre et l'Allemagne affichent une baisse d'un trimestre sur l'autre, avec respectivement -7% et -3%. «Les investisseurs se sont massivement engagés sur leur marché domestique, et les investissements étrangers n'ont représenté que 31% à comparer à 35% au troisième trimestre», analyse Magali Marton. «Depuis le pic du marché, la part des investissements étrangers est tombée de 52% en 2007, à 45% en 2008 et 34% en 2009. Cette évolution montre bien que les investisseurs préfèrent chercher des opportunités sur les marchés qu'ils connaissent le mieux - à savoir les leurs».