Alors que le dépôt des candidatures à la reprise de Photowatt s'est achevé vendredi, il semblerait qu'EDF soit bien placé pour sauver le fabricant de panneaux solaires isérois. Le nom du repreneur est attendu le 21 février. Explications.
Le groupe français d'électricité EDF aurait déposé une offre de reprise de la société Photowatt, selon une source proche de l'administrateur judiciaire contacté par l'AFP.
Cette proposition ferait acte de conserver l'ensemble des 430 salariés. Dans le détail, 345 d'entre eux continueraient à travailler au sein de Photowatt et 85 autres seraient reclassés au sein du groupe d'électricité.
Cette proposition ferait acte de conserver l'ensemble des 430 salariés. Dans le détail, 345 d'entre eux continueraient à travailler au sein de Photowatt et 85 autres seraient reclassés au sein du groupe d'électricité.
Cette information semble être confirmée puisque le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, a annoncé un déplacement mardi prochain sur le site de Photowatt à Bourgoin-Jallieu (Isère), où il devrait présenter aux salariés «une formule» de reprise industrielle «grâce à EDF».
Une décision le 21 février
Selon l'AFP, EDF serait en concurrence avec deux sociétés : l'une Grenobloise ECM, fabricant de fours industriels, qui s'est engagée à reprendre 379 salariés, et l'autre par un consortium composé de la société MPO International et de l'assembleur lyonnais de modules photovoltaïques Solarezo. Le tribunal de commerce de Vienne (Isère) devrait révéler le nom du repreneur le 21 février prochain.
Pour rappel, Photowatt a déposé le bilan en novembre dernier, notamment en raison d'une concurrence chinoise de plus en plus forte. Le site français de Photowatt, basé à Bourgoin-Jallieu (Isère), avait déjà été touché par un plan social en mars, visant 119 emplois. Selon un article du quotidien Les Echos datant de novembre, la société a dégringolé, en quelques années, de la 5e à la 72e place mondiale, au profit des fabricants chinois.