L'entreprise Simpa, spécialisée dans la menuiserie industrielle, devra attendre le 21 octobre pour découvrir la décision du tribunal de commerce de Troyes concernant sa reprise par l'allemand Quantum Capital Partners.

"Le tribunal a donné ce nouveau délai aux investisseurs allemands pour qu'ils améliorent leur offre de reprise et apportent les garanties financières conformes à leur projet initial", a expliqué à l'AFP Florindo Vieira, délégué CGT du groupe Simpa, situé dans l'Aube.

 

Ainsi, le fonds d'investissement allemand Quantum Capital Partners, seul repreneur, a jusqu'au 21 octobre pour peaufiner son offre, qui, à l'origine, s'articulait autour d'un apport de 3 millions d'euros et la préservation de 267 emplois sur 420. "Quantum a garanti pour le moment 1,6 million d'euros, mais le tribunal a jugé cette offre encore insuffisante d'autant que la hauteur de l'apport des Allemands est essentielle pour débloquer d'autres aides comme celle du Fonds de développement économique et social", a ajouté le syndicaliste. Dans son projet, le fonds d'investissement allemand prévoit de garder deux sites parmi les trois dans l'Aube ainsi que les usines roumaines.

Un carnet de commandes rempli

De son côté, Simpa indique dans un communiqué : "Les carnets de commandes restent remplis et, de leur côté, les fournisseurs continuent à livrer le groupe. L'activité de l'entreprise a donc vocation à se poursuivre". Et d'ajouter : "Les parties prenantes mobilisent leurs forces afin de donner toutes leurs chances à la reprise et à la poursuite de l'activité du groupe Simpa et assurer un avenir à l'entreprise et à ses salariés".

 

Pour rappel, le groupe Simpa, en difficulté depuis 2012, dispose de trois unités de production dans l'Aube à Vandoeuvre-sur-Barse, Lusigny-sur-Barse et Torcy-le-Grand, à l'est et au nord de Troyes et deux usines en Roumanie.

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