SALONS BOIS. Deux événements dédiés au bois, qui devaient avoir lieu début février, viennent d'annoncer qu'ils repoussaient leur tenue au mois de juin.
L'événementiel n'est décidément pas épargné par la crise sanitaire. Depuis deux ans, le secteur montre ses capacités d'adaptation à affronter le stop and go en oscillant entre visio-conférences et manifestations physiques. Mais aussi en en reportant certains événements.
Avec l'arrivée du variant Omicron, de nouvelles restrictions sanitaires viennent impacter le secteur puisque les grands rassemblements sont désormais limités à 2 000 personnes en intérieur et 5 000 personnes en extérieur. Résultat : deux événements dédiés au bois qui devaient avoir lieu en février viennent d'annoncer leur report.
Repousser en juin
Ainsi, Eurobois, le salon du bois, des techniques de transformation et de l'agencement, organisé par la division GreenTech+ de GL events, qui devait se dérouler du 1er au 4 février à Eurexpo à Lyon, se tiendra finalement du 14 au 17 juin prochains. Dans un communiqué, l'organisateur précise : "Eurobois est d'ores et déjà en ordre de marche pour organiser le report de l'édition 2022 et tient à remercier les exposants et ses partenaires pour leur soutien et leur fidélité, alors que nombre d'entre eux ont maintenu leur engagement (…)". De son côté, le 13ème congrès Fibois Bourgogne-Franche-Comté prévu du 10 au 11 février a aussi annoncé son report. La nouvelle date ? Le jeudi 23 et vendredi 24 juin au cinéma Olympia de Dijon. " Fibois BFC, en accord avec ses partenaires, les intervenants du congrès et ses prestataires, met tout en œuvre pour que le programme et l'organisation restent inchangés", note l'organisateur.
"Une perte de CA de l'ordre d'1 milliard d'euros" en janvier pour le secteur de l'événementiel
Le secteur de l'évènement est donc une nouvelle fois touché en ce début d'année par une série de reports. Le 28 décembre, l'union française des métiers de l'événement déclarait dans un communiqué : " Rien que le mois de janvier 2022, ce sont déjà 130 événements qui sont annulés et une perte de CA de l'ordre d'1 milliard d'euros et autant en retombées économiques pour les territoires".