Les travaux de réhabilitation du Tunnel du Mont-Blanc connaissent quelques difficultés. Pour la seconde fois, la réouverture du tunnel incendié le 24 mars 1999 est décalée et la facture sera sans doute multipliée par deux.
Initialement programmée pour mars 2001, puis pour septembre 2001, la réouverture du tunnel incendié le 24 mars 1999 "aura finalement lieu avant la fin de l'année" déclarent les responsables du chantiers.
"La réouverture prévue pour septembre sera décalée, les travaux ayant pris du retard en raison notamment d'exigences supplémentaires de sécurité", a souligné Rémy Chardon, président de la société des Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB).
Depuis le lancement des travaux, après l'incendie qui avait fait 39 morts
le 24 mars 1999, il s'agit du deuxième report dans la date de réouverture du tunnel. Mais pour le président d'ATMB, "la réouverture se fera assurément avant la fin de l'année".
Une facture multipliée par deux
M. Chardon a également confirmé que le montant des travaux de réhabilitation, prévu au départ à environ 1 milliard de francs (150 millions d'euros), a été revu une première fois à la hausse à 1,4 milliard de francs (210 millions d'euros) avant d'être maintenant évalué à 2 milliards de francs (304,9 millions d'euros).
Après l'incendie, le tunnel a été fermé pour réfection. Sur la base de différents rapports d'expertises et des conclusions du comité scientifique et technique, d'importants travaux sont en cours depuis un an.
Parmi les grands travaux de sécurité, figure la mise en place d'une gestion technique centralisée de l'ouvrage conçue par la société Alstom. En présentant à la presse les nouveaux dispositifs de sécurité, le directeur général d'ATMB, Bertrand Lévy, avait indiqué qu'il "n'existe pas de tunnel dans le monde bénéficiant d'un tel rassemblement d'équipements de sécurité".
Les travaux de réhabilitation du tunnel prévoient également la création d'une salle de commande unique, une ventilation renforcée, des refuges pressurisés tous les 300 mètres et un renforcement des équipement de signalisation et de communication avec les usagers.
"La réouverture prévue pour septembre sera décalée, les travaux ayant pris du retard en raison notamment d'exigences supplémentaires de sécurité", a souligné Rémy Chardon, président de la société des Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB).
Depuis le lancement des travaux, après l'incendie qui avait fait 39 morts
le 24 mars 1999, il s'agit du deuxième report dans la date de réouverture du tunnel. Mais pour le président d'ATMB, "la réouverture se fera assurément avant la fin de l'année".
Une facture multipliée par deux
M. Chardon a également confirmé que le montant des travaux de réhabilitation, prévu au départ à environ 1 milliard de francs (150 millions d'euros), a été revu une première fois à la hausse à 1,4 milliard de francs (210 millions d'euros) avant d'être maintenant évalué à 2 milliards de francs (304,9 millions d'euros).
Après l'incendie, le tunnel a été fermé pour réfection. Sur la base de différents rapports d'expertises et des conclusions du comité scientifique et technique, d'importants travaux sont en cours depuis un an.
Parmi les grands travaux de sécurité, figure la mise en place d'une gestion technique centralisée de l'ouvrage conçue par la société Alstom. En présentant à la presse les nouveaux dispositifs de sécurité, le directeur général d'ATMB, Bertrand Lévy, avait indiqué qu'il "n'existe pas de tunnel dans le monde bénéficiant d'un tel rassemblement d'équipements de sécurité".
Les travaux de réhabilitation du tunnel prévoient également la création d'une salle de commande unique, une ventilation renforcée, des refuges pressurisés tous les 300 mètres et un renforcement des équipement de signalisation et de communication avec les usagers.
