Après trois ans de travaux, le musée de la ville natale du peintre rouvre ses portes. Les architectes nancéens Laurent et Emmanuel Beaudouin l'ont rénové et modernisé.
50 ans jour pour jour après sa première inauguration, le 8 novembre 1952, le musée, fruit de la donation du peintre à sa ville natale, est flambant neuf. Situé depuis 1982 dans le palais Fénelon, ancienne résidence secondaire des évêques de Cambrai transformée en école, il a fait l'objet de rénovations et de travaux d'adjonctions lumineuses pour la composition d'un ensemble unifié qui apporte une palette très diversifiée de salles d'exposition.
" L'architecture d'un musée ne doit pas lutter avec les uvres. Elle doit s'efforcer de donner la juste quantité d'espace nécessaire pour leur respiration ", indique le service de communication du musée à propos du projet architectural. " L'agrandissement du Musée Matisse n'ajoute pas un nouveau langage architectural au langage existant. Il est un pur lien physique, un trait de matière accueillant dans ses vides l'espace et la lumière. Il tisse des rapports de tension avec le site pour lui donner une unité ".
Le programme de rénovation et d'extension s'appuie sur le projet scientifique et culturel (PSC) élaboré en 1995, soit trois ans après la prise en charge du musée par le département du Nord, par Madame Dominique Szymusiak, conservateur en chef du Musée.
Les travaux ont concerné le redéploiement des collections, qui ont considérablement augmenté depuis 1952, l'intégration d'uvres monumentales, dont le plafond dessiné par Matisse, la restauration du bâtiment, inscrit à l'inventaire, et de ses abords, l'amélioration de l'accueil et la création de nouveaux espaces.
A l'issue du concours de maîtrise d'uvre, remporté par les architectes nancéens le 18 février, les travaux de restructuration ont commencé en janvier 2000. Le château d'origine, situé entre une cour et un jardin, s'est vu adjoindre un bâtiment de briques et de verre, associant le classique et le moderne. Ces travaux permettent au musée de passer d'une surface de 860m² à 2.400m².
Le rapport au paysage était une contrainte pour les architectes, qui voulaient faire dialoguer les bâtiments avec la nature. Le rez-de-chaussée offre une totale transparence grâce à ses larges fenêtres plongeant sur le jardin. A l'étage, où sont exposées les uvres, les fenêtres orientées vers le Nord donne la même vision plongeant sur le parc.
L'aménagement interne du musée permet des regroupements avec le passage du figuratif au monumental en quatre phases de bas reliefs. Le musée recèle la troisième collection de Matisse après le musée Pompidou, à Paris, et celui de Nice.
Henri Matisse avait écrit un message à sa ville natale lors de l'inauguration de son musée, dont cette phrase est tirée : " C'est dans la création de la Chapelle de Vence que je me suis éveillé à moi-même et j'ai compris que tout le labeur acharné de ma vie était pour la grande famille humaine, à laquelle devait être révélée un peu de la fraîche beauté du monde par mon intermédiaire ". Ces travaux ont été dans le sens de sa volonté.
" L'architecture d'un musée ne doit pas lutter avec les uvres. Elle doit s'efforcer de donner la juste quantité d'espace nécessaire pour leur respiration ", indique le service de communication du musée à propos du projet architectural. " L'agrandissement du Musée Matisse n'ajoute pas un nouveau langage architectural au langage existant. Il est un pur lien physique, un trait de matière accueillant dans ses vides l'espace et la lumière. Il tisse des rapports de tension avec le site pour lui donner une unité ".
Le programme de rénovation et d'extension s'appuie sur le projet scientifique et culturel (PSC) élaboré en 1995, soit trois ans après la prise en charge du musée par le département du Nord, par Madame Dominique Szymusiak, conservateur en chef du Musée.
Les travaux ont concerné le redéploiement des collections, qui ont considérablement augmenté depuis 1952, l'intégration d'uvres monumentales, dont le plafond dessiné par Matisse, la restauration du bâtiment, inscrit à l'inventaire, et de ses abords, l'amélioration de l'accueil et la création de nouveaux espaces.
A l'issue du concours de maîtrise d'uvre, remporté par les architectes nancéens le 18 février, les travaux de restructuration ont commencé en janvier 2000. Le château d'origine, situé entre une cour et un jardin, s'est vu adjoindre un bâtiment de briques et de verre, associant le classique et le moderne. Ces travaux permettent au musée de passer d'une surface de 860m² à 2.400m².
Le rapport au paysage était une contrainte pour les architectes, qui voulaient faire dialoguer les bâtiments avec la nature. Le rez-de-chaussée offre une totale transparence grâce à ses larges fenêtres plongeant sur le jardin. A l'étage, où sont exposées les uvres, les fenêtres orientées vers le Nord donne la même vision plongeant sur le parc.
L'aménagement interne du musée permet des regroupements avec le passage du figuratif au monumental en quatre phases de bas reliefs. Le musée recèle la troisième collection de Matisse après le musée Pompidou, à Paris, et celui de Nice.
Henri Matisse avait écrit un message à sa ville natale lors de l'inauguration de son musée, dont cette phrase est tirée : " C'est dans la création de la Chapelle de Vence que je me suis éveillé à moi-même et j'ai compris que tout le labeur acharné de ma vie était pour la grande famille humaine, à laquelle devait être révélée un peu de la fraîche beauté du monde par mon intermédiaire ". Ces travaux ont été dans le sens de sa volonté.