Après cinq années de travaux et l'ajout de 4.000 m2, le nouveau Musée des Beaux-arts d'Angers rouvrira ses portes le 17 juin prochain. L'aménagement muséographique a été assuré par l'architecte Antoine Stinco.
La revalorisation du Logis Barrault (un des plus anciens hôtels particuliers urbains de France) et des bâtiments adjoints est un projet de grande envergure - plus de vingt-cinq corps de métier, budget de 33 millions d'euros - mené à bien par une convention entre la Ville d'Angers et l'Etat, instaurée en 1999.
La restauration de l'enveloppe du musée a été confiée à Gabor Mester de Parajd (architecte des Monuments historiques) qui a respecté les références historiques et architecturales du site. L'ambition d'un tel projet étant de valoriser l'identité de chaque époque et de mettre en harmonie l'ensemble des bâtiments.
L'architecte Antoine Stinco, chargé de l'aménagement muséographique, a souhaité lier les collections au projet architectural. Ce concept qui a été réalisé en étroite collaboration avec la conservation du musée, est particulièrement lisible tout au long du parcours beaux-arts, où chaque salle consacrée à une époque ou un mouvement, est aménagée pour faciliter la compréhension de chacune des oeuvres. Chaque salle revêt une ambiance, une nature d'éclairage, une coloration spécifique des murs qui laisse cependant une grande souplesse dans l'accrochage des oeuvres.
Les collections permanentes et les expositions temporaires se répartissent aujourd'hui sur 3 000 m2, 1 000 m2 sont consacrés aux espaces d'accueil du public, dont un auditorium (100 places) et une salle vidéo. Les collections, issues de nombreux dons, legs, acquisitions ou dépôts, y trouvent un espace muséographié selon deux parcours permanents : «Beaux-Arts» avec des peintures et des sculptures du XVe au XXe siècle, et «Histoire d'Angers» avec des objets archéologiques et des objets d'art datés du néolithique à nos jours.
«Niki de Saint Phalle (1930-2002), des assemblages aux oeuvres monumentales» ouvrira le bal des expositions temporaires (six par an) dans une nouvelle salle de 550 m2. La salle des arts graphiques accueillera la présentation du travail photographique du polonais Bogdan Konopka.
La restauration de l'enveloppe du musée a été confiée à Gabor Mester de Parajd (architecte des Monuments historiques) qui a respecté les références historiques et architecturales du site. L'ambition d'un tel projet étant de valoriser l'identité de chaque époque et de mettre en harmonie l'ensemble des bâtiments.
L'architecte Antoine Stinco, chargé de l'aménagement muséographique, a souhaité lier les collections au projet architectural. Ce concept qui a été réalisé en étroite collaboration avec la conservation du musée, est particulièrement lisible tout au long du parcours beaux-arts, où chaque salle consacrée à une époque ou un mouvement, est aménagée pour faciliter la compréhension de chacune des oeuvres. Chaque salle revêt une ambiance, une nature d'éclairage, une coloration spécifique des murs qui laisse cependant une grande souplesse dans l'accrochage des oeuvres.
Les collections permanentes et les expositions temporaires se répartissent aujourd'hui sur 3 000 m2, 1 000 m2 sont consacrés aux espaces d'accueil du public, dont un auditorium (100 places) et une salle vidéo. Les collections, issues de nombreux dons, legs, acquisitions ou dépôts, y trouvent un espace muséographié selon deux parcours permanents : «Beaux-Arts» avec des peintures et des sculptures du XVe au XXe siècle, et «Histoire d'Angers» avec des objets archéologiques et des objets d'art datés du néolithique à nos jours.
«Niki de Saint Phalle (1930-2002), des assemblages aux oeuvres monumentales» ouvrira le bal des expositions temporaires (six par an) dans une nouvelle salle de 550 m2. La salle des arts graphiques accueillera la présentation du travail photographique du polonais Bogdan Konopka.