L'architecte italien a conçu le nouveau siège du New-York Times, un bâtiment de taille moyenne exprimant une vision plus humaniste de Manhattan.
C'est un mouvement de fonds qui vient redessiner progressivement le quartier historique qui fait face à la statue de la Liberté, à proximité du World Trade Center. Choisi le 11 septembre 2000, un an jour pour jour avant les attentats, le projet de Renzo Piano a depuis été retouché pour symboliser la lumière et la transparence.
Les travaux qui doivent commencer au printemps doivent permettre la livraison du bâtiment entre 2005 et 2006, en deux phases. Plusieurs caractéristiques donnent au projet une résonance particulière. Comme le futur World Trade Center dessiné par Daniel Libeskind, le siège du quotidien new-yorkais comprendra un jardin en hauteur, à 225 mètres de haut, dans une grande verrière.
Le verre est l'élément principal de cette construction. La tour, en forme de croix, sera entourée d'une structure métallique qu portera une double-peau. Constituée de 200.000 tubes de céramiques vitrifiés, elle donnera l'illusion d'un grand voile flottant dépassant le sommet d'une trentaine de mètres.
Fonctionnant comme un brise-soleil permanent, elle va refléter la lumière du soleil mais aussi de la ville grâce à ses panneaux transparents. "Léger, transparent et immatériel, ce bâtiment sera un édifice qui chante et qui vibre", avait expliqué Renzo Piano.
Une autre particularité du projet est d'avoir eu l'audace de traiter la toiture en terrasse. Mais situé en front de l'Hudson, le bâtiment est fortement exposé aux aléas de la météorologie new-yorkaise, souvent rude.
Rôle du CSTB
Aussi l'architecte et la firme américaine Fox and Kowle Architects ont choisi de faite appel au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) français pour réaliser des études sur la résistance et l'isolation thermique de cette double peau et de cette terrasse.
Reconnue internationalement comme unique en son genre, la soufflerie Jules Verne du CSTB a donc permis de déterminer les conditions scientifiques et techniques de construction de la tour. Pour le confort climatique des terrasses, les essais ont été réalisés sur maquettes au 1/150ème.
Plus spectaculaire, la résistance de la double peau au givre et à la neige a été évaluée par morceaux sur des prototypes à l'échelle 1/1. Sur tous ces points, le CSTB a engagé sa responsabilité par écrit sur le rapport de fin de mission.
La phase d'étude et de conception étant désormais terminée, la construction va débuter et bientôt se dressera entre la 40ème et la 41ème rue, et la 7ème et la 8ème avenue une tour de 52 étages, soit près de 230 mètres de haut, prolongés par un écran de céramique culminant à 259 mètres et surplombé par une antenne à 347,9 mètres.
Sans fonction technique de télétransmission, l'aiguille doit "montrer d'où vient l'air frais, ce qui est une raison suffisante d'exister", a indiqué l'architecte italien, lauréat du prix Pritzker en 1998 et reconnu internationalement pour ses plans du Centre Pompidou à Paris et de l'aéroport d'Osaka au Japon.
Les travaux qui doivent commencer au printemps doivent permettre la livraison du bâtiment entre 2005 et 2006, en deux phases. Plusieurs caractéristiques donnent au projet une résonance particulière. Comme le futur World Trade Center dessiné par Daniel Libeskind, le siège du quotidien new-yorkais comprendra un jardin en hauteur, à 225 mètres de haut, dans une grande verrière.
Le verre est l'élément principal de cette construction. La tour, en forme de croix, sera entourée d'une structure métallique qu portera une double-peau. Constituée de 200.000 tubes de céramiques vitrifiés, elle donnera l'illusion d'un grand voile flottant dépassant le sommet d'une trentaine de mètres.
Fonctionnant comme un brise-soleil permanent, elle va refléter la lumière du soleil mais aussi de la ville grâce à ses panneaux transparents. "Léger, transparent et immatériel, ce bâtiment sera un édifice qui chante et qui vibre", avait expliqué Renzo Piano.
Une autre particularité du projet est d'avoir eu l'audace de traiter la toiture en terrasse. Mais situé en front de l'Hudson, le bâtiment est fortement exposé aux aléas de la météorologie new-yorkaise, souvent rude.
Rôle du CSTB
Aussi l'architecte et la firme américaine Fox and Kowle Architects ont choisi de faite appel au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) français pour réaliser des études sur la résistance et l'isolation thermique de cette double peau et de cette terrasse.
Reconnue internationalement comme unique en son genre, la soufflerie Jules Verne du CSTB a donc permis de déterminer les conditions scientifiques et techniques de construction de la tour. Pour le confort climatique des terrasses, les essais ont été réalisés sur maquettes au 1/150ème.
Plus spectaculaire, la résistance de la double peau au givre et à la neige a été évaluée par morceaux sur des prototypes à l'échelle 1/1. Sur tous ces points, le CSTB a engagé sa responsabilité par écrit sur le rapport de fin de mission.
La phase d'étude et de conception étant désormais terminée, la construction va débuter et bientôt se dressera entre la 40ème et la 41ème rue, et la 7ème et la 8ème avenue une tour de 52 étages, soit près de 230 mètres de haut, prolongés par un écran de céramique culminant à 259 mètres et surplombé par une antenne à 347,9 mètres.
Sans fonction technique de télétransmission, l'aiguille doit "montrer d'où vient l'air frais, ce qui est une raison suffisante d'exister", a indiqué l'architecte italien, lauréat du prix Pritzker en 1998 et reconnu internationalement pour ses plans du Centre Pompidou à Paris et de l'aéroport d'Osaka au Japon.