Environ 200 quartiers populaires sur 500 ont été rénovés dans le cadre du programme de rénovation urbaine. Ce dernier, initié en 2003, a pour objectif d'améliorer le cadre de vie dans les banlieues en difficulté.
Sur les 500 quartiers populaires désignés dans le cadre du programme de rénovation urbaine (PNRU), 200 ont été rénovés, a annoncé mercredi 8 octobre le gouvernement.
Cette opération lancée en 2003 par Jean-Louis Borloo, qui a l'époque était ministre de la Cohésion sociale, a pour objectif d'améliorer le cadre de vie dans les banlieues en difficulté. "C'est le plus grand chantier de notre histoire, 15 fois Haussmann", a indiqué mercredi Jean-Louis Borloo, à l'occasion du 10e anniversaire de l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Parmi les gestes symboliques de ce plan, on peut citer les destructions de barres et de tours de nombreux quartiers.
Toutefois, un hic persiste. Le programme, qui devait s'achever en 2013, a été repoussé. A ce propos, le ministère tempère : si seuls 200 quartiers ont été réhabilités sur 500, près de 90% du programme est engagé. Parmi les sujets délicats, le financement. Ainsi, seuls 7 milliards d'euros de subventions sur 12 ont été versés à l'Anru. D'ailleurs, l'Etat, qui peine à débloquer les enveloppes, a demandé aux fonds d'Action logement (qui regroupe l'ensemble des organismes du 1% logement) de financer les 5 milliards restants.
Enfin, alors même que les objectifs ne sont pas encore atteints concrètement, les pouvoirs publics envisagent déjà un deuxième programme pour 2015 autour de 200 nouveaux quartiers. Leurs noms seront dévoilés fin octobre.